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03/03/2015

le montant de vos dépenses vous sera toujours payé chez M. de Laleu, notaire, très exactement

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« A Louis-François Prault 1

Monsieur de Voltaire, monsieur, est trop malade pour vous écrire lui-même ; il vous prie de lui envoyer les recueils : A, B, C, qu'il n'a point ; les œuvres de Piron, et ce que vous imprimerez ; le montant de vos dépenses vous sera toujours payé chez M. de Laleu, notaire, très exactement . Quand vous voudrez envoyer quelque chose à M. de Voltaire vous êtes prié de vous adresser toujours à M. Bouret qui a la bonté de lui faire passer ses paquets . M. de Voltaire fait bien ses compliments à monsieur votre père et à vous .

J'ai l'honneur d'être , monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Wagnière, secrétaire

de la part de M. de Voltaire

1er mars 1760 aux Délices par Genève »

1 Prault avait écrit le 30 janvier 1760 à V* : « Je me suis brouillé d'abord avec les éditeurs [des] recueils […] j'avais appris que leur intention était, quoiqu'ils me l'eussent vendue de faire imprimer [la rapsodie contre Voltaire] dans un des recueils suivants […] Je fus trois fois chez M. d'Argental […] je me rendis chez M. de Malesherbes . Je lui expliquai tous les droits que j'avais sur cet ouvrage puisqu'il m'avait été vendu . Je lui dis les raisons qui m'avaient empêché d'en faire usage et je lui montrai l'espèce d'engagement que j'avais pris avec vous […] Il me chargea d'ordonner de sa part aux imprimeurs et libraires chargés des recueils suivants de ne pas l'imprimer […] de voir aussi le censeur et de lui recommander de ne pas approuver cette pièce si elle lui était présentée »

Voir le début de l'affaire dans la lettre du 7 janvier 1760 à Prault : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2015/01/17/s-il-se-presente-quelque-occasion-de-vous-marquer-l-envie-ex-5536020.html