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21/06/2016

Je ne peux m'empêcher, monsieur, de vous remercier et de vous féliciter de favoriser le nom

... de Voltaire, monsieur Alex Decotte en  succèdant à Lucien Choudin ( voltairien émérite, passionné qui a rendu le patriarche proche de nous , en le faisant découvrir au jour le jour ) . Lucien, un homme  qui vient de rejoindre un monde qu'on dit meilleur . Voir absolument : http://blog.voltaire-a-ferney.org/

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Lucien CHOUDIN , ton oeuvre et ton amabilité ne disparaitront pas .

 

 

 

« A Jean Pâris de Montmartel

Au château de Ferney, par Genève

16 juillet [1761]1

Je ne peux m'empêcher, monsieur, de vous remercier et de vous féliciter de favoriser le nom et le sang du grand Corneille . Le roi a suivi votre exemple, et j'ose vous assurer que cette petite entreprise fera honneur à la France dans les pays étrangers . Je suis enchanté que la première fois qu'on verra le nom de M. de Brunoy, on reconnaisse en lui la générosité de son père . Je présente mes respects à madame sa mère, et vous supplie, monsieur, de ne me pas oublier auprès de monsieur votre frère . Il ne faut pas écrire de longues lettres à un homme comme vous, continuellement à servir le roi et l’État .

J'ai l'honneur d'être avec le plus tendre attachement et tous les sentiments que je vous dois, monsieur, etc. »

1 La lettre à laquelle V* répond ici ne nous est pas parvenue .

 

Voici le paquet

... Soyons bref ! [comme disait Pépin]

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'argental

[vers juillet 1761]

Voici le paquet que je supplie monsieur d'Argental d'avoir la bonté de faire rendre à monsieur le secrétaire de l'Académie française . Je lui réitère mes excuses et mes remerciements .

V. »

 

[la] vérité, n'aura pas le même honneur

... Où "comment faire dire ce qu'on veut à un auteur en hachant son texte" , ce que je fais présentement , sans malice, juste pour donner un titre à une lettre si courte .

 

 

 

« A [destinataire inconnu]

[juillet 1761]1

Corneille à [la] vérité, n'aura pas le même honneur que Shakespear reçut en Angleterre il y a quelques années ; ses éditeurs et ses commentateurs furent le célèbre Pope, le meilleur poète de son temps, et l'évêque Warburton, le plus savant et le plus éclairé . Mais si l'éditeur de Corneille est par lui-même trop au dessous des éditeurs de Shakespear, il devient leur égal quand il est soutenu par vos conseils et par vos leçons . »

1 Original un peu abimé ; l'édition Gagnebin imprime cette lettre comme adressée à Cramer ; cependant la dernière phrase dément cette attribution ou au moins la rend bien improbable .