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21/03/2017

j'ose vous remercier . La reconnaissance enhardit

... Ah ! oui merci M. Fillon, vous êtes une mine de sujets à rire pour qui se moque de vous comme d'une guigne, sujets de profond respect pour qui vous adule . Je retiens votre déclaration d'hier : « J'ai fait des erreurs , mais j'ai l'expérience . » Génial ! j'en conclus que l'expérience n'est pas un garde-fou contre les erreurs, ce qui fiche par terre toute envie de vous élire , expert en  fourvoiement que vous êtes . Merci pour ce moment !

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 François et Pénélope après TF1

 

 

« A Etienne-François de Choiseul-Stainville, duc de Choiseul-Stainville

A Ferney 20 avril 1762 1

Monseigneur, M. et Mme d'ArgentaI m’apprennent que vous avez bien voulu vous intéresser au rétablissement d'un ancien officier d'artillerie, qui a grande envie de tirer sur les Russes, Anglais, Hanovriens, Hessois et Prussiens . Je n'ai pas osé vous solliciter, mais j'ose vous remercier . La reconnaissance enhardit .

Je jette avec douleur les yeux sur la terre et sur la mer , et sur le théâtre de Paris . Je vois que les Russes et l'opéra-comique feront du mal . Je lève les yeux au ciel dans ma douleur profonde .

Je souhaite que nos grenadiers, et nos marins vous donnent de beaux sujets d'ultimatum, car quand il s'agit d'un traité de paix, ce sont leurs sabres qui taillent vos plumes .

Vous connaissez monseigneur le respect infini du Suisse V. et sa discrétion qui l’empêche de vous fatiguer de ses inutiles lettres . Il fait mille vœux pour tous les succès que vous méritez . »

1 L'édition Vie privée est incomplète, mêlée à des fragments d'une lettre sans doute de 1762 et une autre du 10 novembre 1762 . Choiseul avait écrit le 11 avril 1762 : « […] il faut éviter ses amis quand on a de l'humeur, j'en ai un peu de la Martinique […] J'aime mes Suisses à la folie, je voudrais n'être occupé que d'eux, et en particulier de votre jeune Gallatin . Adieu, aimable marmotte [...] »

 

De mon temps on n'apprenait que des sottises au collège dit de Louis le Grand

... Déclaration passée ou actuelle ? Est-ce "à cause de" cela, ou peut-on dire "grâce" à cela, que les candidats ci-dessous ont échappé au triste sort d'être sélectionnés  à cette course   présidentielle 2017 qui nous apprend beaucoup sur la manière d'être contre, et rien ou si peu sur celle d'être pour  quoi que ce soit .

Quelques exemples/citations instructives :

"Alain Juppé, le fort en thème

Enfant, Alain Juppé, accumule les prix d’excellence. « J’étais avide de connaissances, je dévorais tous les livres et je respectais mes professeurs. J’ai eu cette chance que beaucoup n’ont pas connue : j’étais heureux à l’école », raconte-t-il dans son autobiographie, publiée sur son site Internet. Après avoir décroché son bac en 1962, il est pris en classes prépas au lycée Louis-le-Grand à Paris...

Bruno Le Maire, un « esprit profond »

Bruno Le Maire est un pur produit de l’excellence française. En octobre 1974, ses parents l’inscrivent à l’institution jésuite Saint-Louis-de-Gonzague dans le XVIe arrondissement de Paris. S’il est bon élève, il rencontre quelques difficultés dans les matières scientifiques. En Terminale, il excelle en philosophie. Sur son bulletin de second trimestre (1), son professeur de philosophie salue un « esprit profond ».

En 1986, il décroche son bac avec mention bien. Après un détour par la classe préparatoire commerce du lycée parisien Janson-de-Sailly, il entre en hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand...

 Nathalie Kosciusko-Morizet : une surdouée au « chromosome X »

Née en 1973 à Paris, NKM a eu « très tôt le goût des sciences », indique son site. Une question d’hérédité : sa mère était professeur de physique en IUT et son père ingénieur des ponts et chaussées. « Leader des cours de récré » aux allures de « garçon manqué », raconte la journaliste Marion Mourgue dans Nathalie Kosciusko-Morizet, l’affranchie (Pygmalion), elle fréquente l’école publique puis le collège Jean-Pierre Vernant, à Sèvres. Alors que « le niveau baisse », elle intègre le Centre Madeleine Daniélou, à Rueil-Malmaison.

Un établissement catholique de filles dont elle en sort avec un Bac scientifique, mention très bien. Héritière d’une lignée d’hommes politiques et de polytechniciens (père, oncle, grand-père et arrière-grand-père), NKM intègre une « prépa » à Louis-le-Grand, rate Normale, ne va pas jusqu’au bout de Centrale… et entre à Polytechnique dont elle sort dans le premier quart (X1992)..."

[http://www.la-croix.com/France/Politique/Primaire-quels-g...]

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Ne restent donc en lice que onze  sujets, dont très peu sont sujets de contentement . Sur ces onze, cinq ont eu l'honneur et l'avantage (n'est-ce pas M. Dupont-Aignan ? ) de se couper la parole à qui mieux mieux sur TF1 hier soir . Beaucoup de tchatche, c'est tout . Du boulot pour les commentateurs, encore de la tchatche . Mon commentaire : tchatche itou ; ça donne soif, un petit coup de blanc sec de Ferney et vive le libre Voltaire .

 

 

 

« A Germain-Gilles-Richard de Ruffey

18 avril [1762]

Ce n'est pas fatigue de plaisir qui m'a rendu paresseux avec vous, mon cher président . C'est pour moi un très grand plaisir de vous écrire mais au milieu des fêtes, je ne dis pas des fêtes de Pâques je dis de celles que je donne à Ferney, au milieu des spectacles dont Lekain est venu faire l’ornement j'ai été très malade, et je le suis encore . Pour vous êtes-vous à Dijon ou dans vos terres ? Aidez-vous votre ami M. de La Marche à terminer les tracasseries parlementaires ? Voilà donc un conseiller 1 à la Bastille ! Vous m'avouerez que ma vie est un peu plus agréable . Votre académie me paraît plus tranquille que votre parlement ; je vous remercie de vos beaux discours . Je m'étonne que vous ayez fait étudier vos enfants à Paris plutôt qu'à Dijon . Y a-t-il une meilleure éducation que celle qu'ils pourraient recevoir auprès de vous ? De mon temps on n'apprenait que des sottises au collège dit de Louis le Grand . Les jésuites seront bientôt réduits à la Lorraine comme ils le furent après l'aventure de Jean Chatel 2. Ils applaudiront à la belle traduction de la Bible en vers polonais dont le roi Stanislas à fait présent à M. le premier président de La Marche . Entend-il le polonais assez pour sentir la beauté des vers ? En tout cas c'est comme vous savez un bon livre de bibliothèque, un magnifique présent . Je ne vous envoie point de livres, mais voici une gazette 3 qui m'a paru curieuse . Gardez le secret à ma lettre et à ma gazette et aimez le malade

V. »

2 A la suite de l'attentat de Jean Chatel sur Henri IV, les jésuites avaient été bannis de France entre 1594 et 1605 .Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Ch%C3%A2tel

et : http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article7192

3 Il s'agissait peut-être, d'après Besterman, du Petit avis à un jésuite ( http://www.monsieurdevoltaire.com/article-faceties-petit-avis-a-un-jesuite-122829502.html ) . Mais le mot de Gazette ne convient pas . Nous pensons plutôt qu'il s'agit de l'Extrait de la gazette de Londres ( Facétie voltairienne ; voir : https://books.google.fr/books?id=Dg8h44B60tUC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

) ; voir lettre du 15 mai 1762 ( à peu près ) à La Chalotais : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-annee-1762-partie-13-122970428.html

(lettre datée du 17 mai 1762 )