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04/04/2017

Ayez la bonté de me mander, monsieur, si vous approuvez cette idée, et si vous pouvez contribuer à la faire réussir

... La réponse est "NON " dixit Cazeneuve suite à la demande d'aide minimum de  2,5 milliards exprimée/exigée par les Guyanais de Pou Lagwiyann dékolé . Pour le moment seule la pulpe est décollée, selon leurs dires  -excusez du peu- : 1,085 milliard d’euros . Donc Ariane reste au sol, ce qui ne fait pas nos affaires, malheureusement, et notre Premier ministre lui aussi reste (terre) à terre, heureusement . A suivre . En passant, il faut remarquer que le droit de ne pas faire grève est passé aux oubliettes . Au fait, Miss France a-t-elle été aussi obligée de fermer boutique ?

 Blocage en Guyane, Macron et Valls , etc.. ce sont les infos méchantes

 http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/articl...

 

 

« A Charles Pinot Duclos

Aux Délices 17 mai 1762

J’étais très malade, monsieur, lorsque j’eus l’honneur de vous écrire touchant l’édition de Corneille. J’ai été depuis à la mort, et je suis encore assez mal. J’ose me flatter que l’édition n’en souffrira pas beaucoup, les meilleures pièces étant commentées, et les autres ne méritant pas de l’être. Ce qui m’afflige, c’est l’obstacle que mettent les libraires de Paris à cette édition, que j’ai été obligé de diriger moi-même, et qui ne pouvait commencer que sous mes yeux. On a arrêté tous les prospectus chargés des noms des souscripteurs, à la chambre syndicale, sous prétexte qu’il y a des libraires de Paris qui ont le privilège des Œuvres de Corneille ; mais ce privilège doit être expiré, et appartient naturellement à la famille. D’ailleurs mademoiselle Corneille ne pourrait-elle pas demander le privilège d’un livre intitulé Commentaires sur plusieurs tragédies de Pierre Corneille, et sur quelques autres pièces françaises et espagnoles ? On ne pourrait, ce me semble, refuser cette justice, et le livre serait imprimé sous le nom de la veuve Brunet 1, qui pourrait s’accommoder avec mademoiselle Corneille d’une manière avantageuse pour l’une et pour l’autre.

Ayez la bonté de me mander, monsieur, si vous approuvez cette idée, et si vous pouvez contribuer à la faire réussir. Il y a déjà deux volumes d’imprimés ; si la nature veut que je vive encore quelque temps, l’édition sera achevée dans dix-huit mois. »