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19/08/2018

J’envoie à notre cher frère un beau désaveu pour mettre dans les papiers publics

... à propos des crimes pédophiliques de mon clergé ."

Signé : François Ier (actuel locataire du Vatican, et non vainqueur de Marignan ) .

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Dieu est jeune !

La belle affaire, mon vieux François .

Est-ce pour mieux toucher dieu que ton clergé  ne se contente pas de l'hostie rituelle et s'adonne au crime pédophilique ?

 

 

« A mon frère Nicolas-Claude Thieriot

23è auguste 1763

Frère, vraiment on a raison de remarquer que ce sont les Rémois qui font la dépense de la statue, et que, par conséquent, ce n’est pas à eux à se louer. Il faudra, s’il vous plaît, rayer ces deux vers-là ; mais donnez toujours ma lettre 1 à M. Pigalle, afin qu’il ne croie pas que je suis un paresseux qui ai négligé de lui répondre.

Je ne sais quel fripon de Paris vient de faire imprimer le Droit du Seigneur sur une mauvaise copie transcrite à la Comédie. Le brigandage est partout. On a imprimé aussi je ne sais quelle tragédie de David, traduite de l’anglais 2, avec mon nom à la tête, les gens sont bien méchants.

J’envoie à notre cher frère un beau désaveu pour mettre dans les papiers publics 3. Je vois qu’on persécutera toujours les saints ; mais aussi vous savez qu’ils auront la vie éternelle.

Quid novi ? Portez-vous bien.

V. »

2 Ces quatre mots sont ajoutés au-dessus de la ligne sur le manuscrit .

3 Ce désaveu fut publié dans les Annonces , affiches et avis divers, 5 septembre 1763, et réimprimé par Émile Lizé, « Deux lettres inédites et un texte oublié de Voltaire », Annales historiques de la révolution française, 1974 . Le voici : « Je suis obligé d'avertir tous ceux qui ont souscrit pour les œuvres du grand Corneille que j'ai rempli toute la tâche que je m'étais imposée ; que toutes ses tragédies ainsi que l'Ariane et Le comte d'Essex de Thomas son frère sont imprimées avec un commentaire ; que tous ceux qui voudront ou souscrire ou demander des éclaircissements peuvent s'adresser au sieur Cramer , libraire à Genève . Je saisis cette occasion pour faire savoir qu'on débite actuellement à Paris , sous mon nom, plusieurs ouvrages dont non seulement je ne suis point l'auteur, mais que même je n'ai jamais vus . J'avertis aussi qu'une comédie intitulée Le Droit du seigneur qu'on débite depuis quelques jours, n'est point telle que je l'ai faite ; qu'elle est entièrement défigurée ; que je n'ai fait présent de mes ouvrages qu'au sieur Cramer ; et qu'on ne doit regarder comme mes ouvrages aucun de ceux qui ne sont pas de son imprimerie . À Genève , 23 auguste 1763. »