malgré mon respect pour les deux grands et beaux yeux de ma véritable philosophe, je demande permission de la robe de chambre
14/08/2014
... Ma seule et unique belle et véritable philosophe , Mam'zelle Wagnière, je ne vous infligerai pas le spectacle de votre serviteur en robe de chambre, il y a belle lurette que je n'en porte plus, ce n'est qu'un souvenir d'enfance . Ou alors exclusivement pour vous faire rire !
Sachez que je n'en ai jamais eu d'aussi douillette que celle-ci, spéciale-frileux !
« Au professeur Théodore Tronchin 1
[1759]
Pour aujourd'hui, malgré mon respect pour les deux grands et beaux yeux de ma véritable philosophe, je demande permission de la robe de chambre . J'attends aussi le véritable philosophe 2 avec impatience . J'envoie le fiacre à midi . »
1Manuscrit olographe sur une carte à jouer qui adresse la lettre à Mme d'Epinay ; Clogenson la date de novembre-décembre 1757 . Ici datée d'après le fait que Grimm séjourna à Genève de mi-février au 3 octobre 1759 . Il semble que V* se soit trompé en écrivant l'adresse au verso du billet, et qu'il soit effectivement destiné à Mme d'Epinay .
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