Per mio grande malanno, non so se posso stabbilire il tempo de la mia venuta
14/05/2018
... et je ne serai pas au château de Voltaire, ni le 30 mai, ni le 31, ni le 1er juin, dates de sa réouverture après sa longue restauration . That's life ! Puisse Mam'zelle Wagnière y être, j'en serais plus qu'heureux .
"Nous allons être ouverts toute l'année en continu" dit François-Xavier Verger, administrateur (entre autres) du château, qui est remarquablement actif pour animer et faire connaitre ce lieu ; qu'il en soit félicité justement .
Le 3 mai 2018, le Dauphiné libéré titre "Château de Voltaire, l'esprit des lieux ressuscité", qu'il en soit ainsi pour le grand bonheur de ses visiteurs , dans la suite de tous ces "touristes" du XVIIIè siècle chez l' "aubergiste de l'Europe" .
Que la fête commence !
« A Fontana Zorzi
1763, 16 mai
Madame, mi ricordo anchor à delle soavi hore con voi passate nella venuta costi, e mi ralegro della vostra excellente saluti nella quale vi trovate .
Amirato delle vostre doti, del vostro sapere alorchè veniste a me, ora riserbo un caro souvenir di tutte esse cose, e me provo un desiderio molto vivo di venire fra dolcissime climat della vostra bella Italia . Per moi grande malanno, non so se posso stabbilire il tempo de la mia venuta, perchè l'anima mi conforta , ma le forze mi vengono insufficiente .
Si compiaccia agradire V. Excellenza li sensi del moi vivo sentimento e mi creda .
Dev tmo amico 1.
Voltaire . »
1 « Madame, / Je me souviens encore des douces heures passées en votre compagnie lorsque vous arrivâtes ici, et je me réjouis de l'excellente santé dont vous jouissez . / Admirateur de vos dons et de votre savoir quand vous vîntes à moi, je garde à présent un souvenir cher de toutes ces choses, et j'éprouve un désir très vif de venir dans les doux climats de votre belle Italie . Pour mon grand malheur, je ne puis fixer le temps de ma venue, parce que si mon cœur m'y pousse, mes forces s'avèrent insuffisantes . / Plaise à Votre Excellence d'agréer l'expression de mes sentiments bien vifs et de me croire / son ami très dévoué, /Voltaire. »
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