Je ne perdrai au moins mon indépendance qu'en mourant
16/09/2019
... Ce qui n'est pas le cas de ce truand Patrick Balkany et son épouse qui déshonorent la fonction de maire. Soutenus par Sarkozy, grand bien leur fasse , crabe parmi les crabes .
"Il eut l'emploi, qui certes n'est pas mince,
Et qu'à la cour , où tout se peint en beau
Nous appelons être l'ami du prince;
Mais qu'à la ville et surtout en province
Les gens grossiers ont nommé maquereau ."
Voltaire
La Pucelle chant I.
« A Théodore Tronchin
Mardi 24 [juillet 1764] 1
Je vous prie mon cher Esculape de me mander si M. le duc de Lorges me fait l'honneur de venir dîner jeudi à Ferney et s'il est au régime . Je doute que M. de Lauraguais ait battu sa femme . Je sais qu'il est physicien et je n'ai jamais ouï dire qu'il fut philosophe . Les brouillons qui ont dit que vous aviez concerté chez moi la perte de Jean-Jacques ne sont pas plus philosophes que M. de Lauraguais . J'ai été affligé de la nouvelle infamie qu'ils ont faite, mais je ne les crains pas, et j'ai, en tout sens , de quoi les braver . Je me porte très mal, mais je sais souffrir . Je ne perdrai au moins mon indépendance qu'en mourant . Voilà ma philosophie, et vous aimer est mon devoir . »
1 L'édition Cayrol place cette lettre au début 1761 . Elle est ici datée par les allusions au duc de Lorges ( voir lettre du 21 juillet 1764 à Richelieu : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2019/09/11/quoique-les-finances-de-la-france-soient-encore-plus-derangees-que-celles-d.html ), à Lauraguais, au retour à Ferney , le 24 juillet même, et au fait que ce jour est bien un jeudi .
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