Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/05/2015

Je ne sais pourquoi je me suis amusé à prendre le parti du Koran ou de l'Alcoran contre un sot

... Ecrit Voltaire, mais moi, je sais très bien pourquoi je ne prendrai pas le parti du Coran ni de quelque livre dogmatique religieux qui existe . Ma religion se résume à  : "ne fais pas à autrui ce que que tu ne voudrais pas qu'on te fasse", ou pour être positif, -ce fameux gagnant-gagnant prôné par les psy- : "fais à autrui ce que tu aimerais qu'on te fasse". C'est , entre autres, ce qui me conduit à poursuivre la mise en ligne de la correspondance de Voltaire .

 

 

« A Élie Bertrand

20 mai [1760]

Mon cher philosophe, si la misère de ma machine et de mes affaires me permet le voyage, j’irai à Mannheim , et je porterai votre catalogue 1. Il vaut mieux parler qu'écrire, mais ce ne sera que vers le mois de juillet, sinon j'écrirai . Je ne sais pourquoi je me suis amusé à prendre le parti du Koran ou de l'Alcoran contre un sot 2, car je suis un pauvre Osmanly, et je ne fais nul cas du Koran . Pour l’Écossaise, elle n'est pas de moi 3, ni bien des sottises nouvelles qu'on m'attribue . On a joué Jean-Jacques Rousseau à Paris et on l'a fait marcher à quatre pattes 4 . Il me semble pourtant qu'après toutes nos humiliations nous ne devrions nous moquer de personne .

Je vous embrasse tendrement . Ne m'oubliez jamais auprès de M. et Mme de Freudenrick . Vale .

V. »

2 Dans la Lettre civile et honnête à l'auteur malhonnête [...] : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65298757

 

 

Les commentaires sont fermés.