16/10/2021
Autant on voit ailleurs de fanatisme et de cruauté, autant il y a de vertu et de générosité dans votre âme
... M. Matthieu Ricard , et vos compagnons d'écriture :
Trois sourires qui font plaisir . A suivre ...
« A Caroline-Louise de Hesse-Darmstadt, margravine de Baden-Durlach 1
A Ferney 22 juillet 1766 2
Madame,
Votre Altesse Sérénissime ne perd aucune occasion de faire du bien . Autant on voit ailleurs de fanatisme et de cruauté, autant il y a de vertu et de générosité dans votre âme . Ma respectueuse admiration pour vos sentiments augmente mon regret de ne pouvoir vous faire ma cour . Mon âge et mes maladies m'ont privé de ce bonheur . Je n'aspire qu’au moment où je pourrais venir à vos pieds vous dire avec quel profond respect et avec quel attachement je serai jusqu'au dernier moment de ma vieillesse
madame
de Votre Altesse Sérénissime
le très humble et très obéissant serviteur
Voltaire. »
2 Edition Erich Schmidt, dans Im neuen Reich, 1879
12:13 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Ricard a la main lourde sur le 51, visiblement..
Écrit par : Xavier | 16/10/2021
Vous aussi, sans doute, cher Xavier ! A votre santé et à la mienne !
Écrit par : james | 16/10/2021
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