02/10/2012
C'est le sort de bien des talents de ne recueillir que des traverses au lieu de récompenses
... Vient de me souffler Karabatic !
Plus fort sur un terrain de hand que dans le domaine de l'arnaque, il faut l'avouer . Trop nul ! mais, bon, il est loin de toucher les salaires de dingue de footeux achetés par des Qataris qui restent fidèles au trafic d'esclaves ancestral . Seuls les prix changent !
" La prince il parle pas à toi !! "
Ce sont tous des saints auréolés doublement, -on ne saurait être trop prudent ni trop modeste en matière de sainteté-, signe d'une évidente supériorité sur les saints chrétiens . Juste une petite remarque : leurs nimbes me semblent directement tirés d'une mare de pétrole . Me trompè-je ?
“A M. Charles Palissot de Montenoy.
A Monrion, 16 février [1757].
Ce que vous me mandez, monsieur, du grand acteur Lekain, m'afflige et ne me surprend pas. C'est le sort de bien des talents de ne recueillir que des traverses au lieu de récompenses. Si vous le voyez, je vous prie de lui dire que j'ai écrit à M. le maréchal de Richelieu, pour lui faire obtenir un congé à Pâques. Mais on m'a répondu qu'il n'était pas possible de lui donner ce congé cette année, puisqu'il en avait pris un de lui-même l'année passée. J'aimerais bien mieux qu'on augmentât sa part que de lui donner un congé. J'écrirai, j'insisterai; mais la recommandation d'un Suisse n'a pas grand pouvoir à Versailles.
Je ne sais où est actuellement votre ami M. Patu, que je possédai huit jours dans mon ermitage, avant qu'il allât en Italie. J'avais chez moi alors une de mes nièces 1 qui commençait à être bien malade, et qui peut-être n'eut pas pour lui toutes les attentions qu'elle aurait eues si elle avait moins souffert. J'ai peur que ce petit contre-temps ne lui ait déplu. J'en serais très-faché je l'aime beaucoup, et je sens tout son mérite. Si vous lui écrivez, je vous prie de l'assurer de tous mes sentiments.
Vous me feriez beaucoup de plaisir, monsieur, de présenter mes respects à M. le duc d'Ayen, et à Mme la comtesse de La Marck 2. Ce sont leurs suffrages qui font ma consolation dans les maux qui m'affligent. Je ne vis plus pour les sensations agréables, mais le plaisir de leur plaire me tiendra lieu de tous les autres.
Comptez, monsieur, sur le sentiment d'une amitié véritable de ma part.”
2 Voir une note de la lettre du 30 novembre 1756 à Palissot : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/09/08/il-est-triste-pour-la-capitale-qu-elle-n-ait-pas-assez-d-emu.html
20:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.