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09/01/2015

Il n'y a que le bonheur de venir vous faire ma cour qui puisse consoler ce pauvre Suisse V.

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«  A Louise-Dorothée von Meiningen, duchesse de SAXE-GOTHA
2 janvier 1760.
Madame, je reçois dans ce moment, à midi, un instant avant que la poste parte, la lettre dont Votre Altesse sérénissime m'honore, en date du 24 décembre ; mais le paquet qu'elle daigna m'envoyer, le samedi 22, ne m'est point parvenu. Votre Altesse sérénissime a la bonté de me dire qu'elle a dépêché ce paquet assez gros sous le couvert connu : est-ce par un banquier de Francfort ? est-ce par M. de Valdener? Enfin, madame, je n'ai point ce paquet, qui contenait les précieux témoignages de vos
bontés. Je vous avoue que je suis au désespoir. Il n'y a que le bonheur de venir vous faire ma cour qui puisse consoler ce pauvre Suisse V., qui vous sera attaché jusqu'au tombeau avec le plus profond respect et l'attachement le plus inviolable. »

 

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