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28/05/2017

demander si dans une affaire aussi extraordinaire, on ne peut pas avec de la protection, agir d'une manière extraordinaire

...On a un élément de réponse à l'attitude politique de M. Trump par la poignée de mains d'Emmanuel Macron , peu banale dans sa forme, qui montre à tous qu'il ne lâche rien, --ni personne--, que quand il le veut bien . Mister Trump ça vous change un peu d'avoir face à vous un président qui sort de l'ordinaire .

http://www.laprovence.com/article/france-monde/4469297/ma...

 France - Monde - Macron: Ma poignée de main avec Trump, ce n'est pas innocent

And the winner is ... Emmmaaaaa nueeeellll !

 

 

« A Philippe Debrus

J'envoie le mémoire ci-joint à monsieur Debrus, et je le prie de n'écrire qu'en conformité . L'avocat Élie Beaumont est ardent . Il nous faut de tels amis . D'ailleurs il s'est acquis depuis peu de la considération ; ne troublons point une pauvre infortunée , incapable d'affaire . Ménageons sa douleur, sa faiblesse et son embarras .

Laissons agir les amis à Paris, écrivons de tous côtés en sa faveur, soulevons le ciel et la terre .

Voilà ce que j'écrivais à 4 heures après midi 8 juillet . Je reçois la lettre de M. Mariette avec la lettre de Mme Calas que je renvoie à monsieur Debrus . Je vais écrire à M. Mariette de demander si dans une affaire aussi extraordinaire, on ne peut pas avec de la protection, agir d'une manière extraordinaire , et demander que le chancelier se fasse représenter les pièces du procès ; nous agissons fortement auprès de monsieur le chancelier .

J'insiste toujours sur la protection de M. de Chaban .

J'écris et je vais écrire à M. Tronchin .

Dès que Mme Calas aura besoin d'argent, je lui en ferai tenir .

Il importe peu à Paris de quelle religion sera le jeune Lavaysse . Il peut être mahométan ou juif, sans que personne s'en soucie, ce n'est pas comme à Toulouse, il faut absolument qu'il aille avec Mme Calas chez ses protecteurs . Je vais écrire à M. le duc de La Vallière et lui demander s'il peut présenter la veuve à Mme la marquise de Pompadour .

Soulevons toujours le ciel et la terre, c'est là mon refrain .

A 5 heures du soir, 8 juillet [1762].

On peut envoyer ces deux papiers à Mme Calas . »

 

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