18/04/2023
on donnerait une permission tacite sans aucune difficulté
... Les syndicats se rendront-ils à l'Elysée ? "La porte est toujours ouverte" : qu'ils soient donc sans crainte, s'ils entrent ils sont donc aussi assurés d'en ressortir . A eux de montrer s'ils ont autre chose à proposer qu'un refus obstiné de voir appliquée la nouvelle loi pour les retraites . Au boulot ! il serait temps ...
« A Jacques Lacombe, Libraire
Quai de Conti
à Paris
2è septembre 1767 à Ferney 1
Vous aurez, monsieur, en qualité d'homme d'esprit et de goût, qu'il y a dans la monde un nommé M. Laurent, auteur du Compère Matthieu, lequel a fait un petit ouvrage L'Ingénu, lequel est fort couru des hommes, des femmes, des filles, et même des prêtres . Ce M. Laurent m'est venu voir ; il m'a dit, avant de repartir pour la Hollande, que si vous pouviez imprimer ce petit ouvrage, il vous l'enverrait de Lyon à Paris par la poste en deux paquets par deux courriers consécutifs 2. M. Marin m'a mandé qu'il avait lu par hasard cet ouvrage, et qu'on donnerait une permission tacite sans aucune difficulté .
Maintenant donc, en qualité de libraire, vous pourriez vous assurer de M. Marin, en lui faisant mille tendres compliments de ma part, et moi qui vous aime de tout mon cœur sous vos deux titres, je vous embrasse de tout mon cœur.
V. »
1 Edition de Kehl ; voir lettre du 7 août 1767 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/03/28/le-faux-prend-la-couleur-de-la-verite-a-laquelle-il-est-mele-6435591.html
2 Voir lettre du 6 septembre 1767 à Lacombe . « Queste coglionerie se vendent bien . »
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