18/04/2023
et, après cela, vous m'enterrerez si vous voulez.
... Est-ce le post scriptum in petto de l'allocution présidentielle ? Beaucoup le souhaitent et le clament .
« A l'abbé Pierre-Joseph Thoulier d'Olivet, Doyen
de l'Académie française
près du Louvre, rue Saint-Nicaise
à Paris
2è septembre 1767, à Ferney
Votre nom, votre âge, vos qualités, mon cher doyen, mon cher maître, envoyez-moi tout cela sur-le-champ, sans perdre un seul instant 1. En voici la raison. On réimprime le Siècle de Louis XIV, malgré La Beaumelle; il faut qu'on vous traite de votre vivant comme si vous étiez mort, que je vous rende justice, que je satisfasse mon cœur ; la lettre O vous attend 2; mettez-moi vite à portée de vous rendre l'hommage que je vous dois, et, après cela, vous m'enterrerez si vous voulez.
V. »
1 Dans l'édition de 1768 du Siècle de Louis XIV, Hénault et d'Olivet furent les seuls auteurs vivants inclus dans le Catalogue, et d'Olivet le fut juste à temps car il mourut le 8 octobre 1768 .
2 Ce fut dans son édition de 1768 du Siècle de Louis XIV que Voltaire donna un article à l'abbé d'Olivet, encore vivant; voir page 65 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome14.djvu/85
et page 79 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome14.djvu/99
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