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06/09/2025

Si je n’étais pas depuis longtemps au lit je viendrais moi-même m'informer

... Grasse mat' du WE . Les infos attendront . Il sera toujours temps de connaitre les misères du monde .

 

« A Marie-Anne Deprez de Crassier

23è mars 1760 [1770] à Ferney 1

Madame,

Nous sommes pénétrés, ma nièce et moi, des procédés nobles de monsieur de Crasser et des vôtres. Si je n’étais pas depuis longtemps au lit je viendrais moi-même m'informer de la santé de monsieur de Crassier, et vous assurer du respectueux dévouement avec lequel j'ai l'honneur d'être,

madame,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

1Original signé ; éd. Cayrol .

L'identification de la destinataire comme le femme de Jean-Baptiste Deprez de Crassier est probable, mais non certaine . L’erreur sur l'année est curieuse ; et pourtant, en mars 1760, V* était aux Délices, non à Ferney . On notera d'autre part qu'après avoir omis de parler des Deprez de Crassier pendant longtemps, V* les mentionne dans une lettre à Mme Du Deffand du 5 mai 1770 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1770/Lettre_7875

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