18/03/2012
J'ai perdu votre adresse, envoyez-la-moi
J'y ajouterais :" ... afin que je l'oublie à jamais ."
J'aimerais beaucoup écrire celà à toute une série de dirigeants politiques français à compter du 6 mai 2012 .
Quant au locataire élyséen, il y a du monde à sa porte
http://theyiayiasblogfestival.blogspot.fr/2012/02/il-etait-une-fois-ibrahim-24-ans-sans.html
NDLR. - Colini n'est pourtant pas un SDF, et Volti est un sacré distrait .
« A M. COLINI.
Aux Délices, 23 août [1755]
Mon cher Colini, je ne connais point ce Prieur 1; dites-lui que, s'il est sage, il doit m'écrire. Il fait trop chaud pour montrer cinq magots de la Chine à quinze cents badauds. Il doivent avoir été fort mal reçus cette marchandise n'était bonne que pour Pékin.
On m'a volé à Berlin, en Hollande, à Genève, à Paris; on s'empare de mon bien comme si j'étais mort, et on le dénature pour le mieux vendre. Il faudrait traiter tous ces fripons de libraires comme j'ai fait traiter Grasset, qu'on a mis en prison et qu'on a chassé de la ville; et il est bon qu'on le sache. Je vous embrasse.
Si vous m'aviez instruit plus tôt du nom de ce Prieur , il aurait eu déjà affaire avec les supérieurs. J'ai perdu votre adresse, envoyez-la-moi.
V. »
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