11/06/2012
de quoi ne viendriez-vous pas à bout ?
... Ma chère Mam'zelle Wagnière dont le silence m'inquiète !
Votre silence est le même que celui de votre barrage préféré dont vous connaissez les entrailles et qui laisse passer en ce moment les sédiments relachés par un de ses proches voisins, le barrage de Vert-Bois en Suisse . Monstrueux tas de cochonneries dont une partie va aller jusqu'à la Méditerranée, et l'autre va être déblayée je ne sais où . Travail pharaonique .
Je suis allé le voir samedi .
Un petit peu de la terre de Ferney passera à vos pieds ces jours prochains .
Génissiat amont
« A M. Jean-Robert TRONCHIN,
de LYON
Délices, 10 mars 1756.
Songez que cette berline peut servir à nous mener à Lyon, en cas que le conseil de ville me commande une inscription pour son théâtre, et une tragédie pour la dédicace. Tout serait prêt aux ordres de la ville. Mais il serait impossible de faire la dédicace sans prendre Mlle Clairon pour grande prêtresse. Vous seriez bien homme à arranger tout cela, car de quoi ne viendriez-vous pas à bout ? »
Je vous souhaite toujours aussi bouillonnante que ces flots que j'ai vus avec émotion sachant que vous les avez affrontés sur une modeste coquille de noix il n'y a pas si longtemps que celà .
16:38 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Ne vous inquiétez pas, mister James, je vais bien, sauf mon ordi qui vient de rendre l'âme (je vous écris de mon téléphone portable).
Je mettrai en ligne, je suppose, dès la semaine prochaine.
Bonne journée à vous et à bientôt.
Écrit par : lovevoltaire | 12/06/2012
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