10/08/2014
je ne m'étais point imaginé que ce fût un homme qui se mêla de toiles
... Et oui, mon cher Volti, les hommes aussi savent tisser (demandez à Jacquard et aux araignées de Fort Boyard) et coudre parfois . Il en est même qui gagnent leur vie par la couture, haute couture, l'un des fleurons de la balance commerciale française .
Sur ce , il serait temps que j'aille me payer une toile !
« A Jean-Robert Tronchin
à Lyon
25 juin [1759]
La méprise des lettres de change 1, mon cher correspondant, n'est que de Mme du Coudray à M. du Coudray ; je ne m'étais point imaginé que ce fût un homme qui se mêla de toiles . J'ose vous supplier, monsieur, de réparer ma faute et de vouloir bien faire écrire à ce M. du Coudray qu'on l'a pris jusqu'à présent pour une femme, et que c'est ce qui fait qu'il n'a pas reçu ses lettres de change . Voilà pour le présent tout ce que peut vous mander votre serviteur qui ne se porte pas trop bien et qui se ruine à acheter des prés et à mettre des pierres les unes sur les autres .
Votre très humble et obéissant serviteur
V. »
1 Voir lettre du 23 juin 1759 au même : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2014/08/09/et-au-bout-de-sept-ou-huit-ans-de-guerre-on-sera-de-sept-ou-huit-cent-milli.html
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