26/09/2014
avec [ce] que j'attends des mains de vos religieuses, je n'aurai besoin de rien ; je me flatte que cela ne sera pas cher
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« A Ami Camp
à Lyon
17è août [1759]
J'ai arrangé tellement, monsieur, mon théâtre de marionnettes, qu'avec une centaine de bandes de clinquant 1, que j'ai , et une centaine d'aunes de verdure et de fleurs que j'attends des mains de vos religieuses, je n'aurai besoin de rien ; je me flatte que cela ne sera pas cher . Je vous supplie de vouloir bien me dire quand vous croyez que je pourrai avoir ces bouquets sacrés . J'ai l'honneur de vous écrire avant que la poste d'Allemagne soit arrivée, ainsi je ne sais aucune nouvelle . Si vous en savez de la descente en Angleterre, du voyage de la cour à Lyon, et des édits bursaux dont on menace nos bourses très vides, je vous serai fort obligé de m'en faire part . Mme Denis vous remercie de vos bontés encore plus que moi, car c'est elle qui a la rage de la comédie . Mille tendres respects à toute votre société .
Votre très humble et très obéissant serviteur
V. »
1 Voir la lettre du 24 octobre 1759 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2010/10/24/on-paye-cher-les-malheurs-de-nos-generaux.html
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