04/10/2014
J’expie autant que je peux par les plaisirs les barbaries dont j'attends des nouvelles
... Sinon je deviendrais dingue-méchant-con !
« A Jean-Robert Tronchin
à Lyon
4 septembre [1759]
Si vous n'avez pas fait usage mon cher correspondant des deux lettres de change de notre baron Labat, je vous prie de me les renvoyer .
Je crois que je recevrai aujourd'hui les fleurs pour le théâtre , et les pompons pour la cavalerie . J’expie autant que je peux par les plaisirs les barbaries dont j'attends des nouvelles . Je crains que le roi de Prusse n'ait donné une nouvelle bataille et qu'il ne l'ait perdue avec la tête ; après quoi les Autrichiens viendront nous demander compte du foin que nous avons mangé en Allemagne, le tout selon les lois du meilleur des mondes possibles .
Votre très humble serviteur
V. »
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