02/07/2015
si les communes lui font tort c'est à elles seules qu'il doit s'en prendre
...
« A Pierre Pictet
[vers 1760]1
Mon cher voisin, voici une pièce qui je crois répond à tout . Vous connaissez mon attachement respectueux pour tout ce qui porte votre nom, et particulièrement 2 pour M. le colonel Pictet qui m'a toujours honoré de ses bontés . S'il m'avait instruit plus tôt, j'aurais exécuté plus tôt ses volontés . Vous voyez bien qu'il ne doit pas s'en prendre à moi , et que si les communes lui font tort c'est à elles seules qu'il doit s'en prendre . Au reste il n'y aura jamais d'occasion où je ne lui donne toutes les preuves possibles de mon dévouement . Recevez mes tendres respects . Nous avons à dîner toute votre aimable famille , mais je ne pourrai boire à votre santé, attendu que je ne peux manger ni boire .
V. »
1 La lettre a été écrite dans un moment où V* est encore dans les meilleurs termes avec Charles Pictet, ce qui infirme l'hypothèsede Havens, lequel la met en rapport avec les évènements du début 1762 .
2 V* a d'abord commencé à écrire surt(out).
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