Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/09/2016

ceux qui comme vous font un usage si heureux de leurs talents

... Sont des modèles que je salue, je parle ici de tous les handicapés qui surmontent leurs déficits, et dont certains sont à Rio pour repousser leurs limites :

http://cpsf.france-paralympique.fr/rio-2016/

 Bravo à vous !

 Sans faire d'impasse, cependant je suivrai particulièrement le tir à l'arc, allez savoir pourquoi !

 

 

 

 

« A Adrien-Michel-Hyacinthe Blin de Sainmore

Au château de Ferney 23è septembre 1761 1

C'est à Henri IV, monsieur, et à Gabrielle d'Estrées à vous remercier de leur héroïde 2. Pour moi, monsieur, je suis si enchanté de votre jolie épître 3, que je ne sais comment vous en remercier . La prose n'est pas digne de répondre à vos vers, je n'ose pas me servir avec vous du langage de la poésie . Je suis si occupé de Pierre Corneille , qu'il n'y a pas moyen de faire des vers quand on lit les siens . Je me borne actuellement à commenter ce grand homme, et à estimer bien véritablement ceux qui comme vous font un usage si heureux de leurs talents . J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments que je vous dois, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

1 L'édition Ricci donne 22 pour quantième par suite d'une mauvaise lecture de la copie Blin de Sainmore.

2 Blin de Sainmore avait envoyé à V* une héroïde intitulée Gabrielle d'Estrées à Henri IV( au château d'Anet, 1761) ; sur Blin de Sainmore : https://ihrf.univ-paris1.fr/enseignement/outils-et-materiaux-pedagogiques/textes-et-sources-sur-la-revolution-francaise/dictionnaire-biographique-des-employes-du-ministere-de-linterieur/dictionnaire-biographique-b/

3 La dédicace de l'ouvrage commence ainsi :

Ô toi, dont le brillant génie

Près de Corneille et de Milton

Tient le sceptre de l'harmonie

Et vole aux cieux avec Newton ;

Toi, qu'Apollon toujours caresse,

Toi , qui chantas si bien le roi

Dont j'osai peindre la maîtresse,

Divin Voltaire, inspire-moi […]

Voltaire fit encore une autre réponse , en vers ; voir lettre du 15 décembre 1761 .

 

Les commentaires sont fermés.