23/08/2017
J'espère que votre nom suffira pour que ma lettre vous soit rendue
... Ce qui était, et est encore, possible par la voie postale du centre de tri et les humains qui y travaillent, ne l'est certainement plus par courriel où toute erreur d'un seul signe dans l'adresse condamne notre courrier à un "undelivered mail" cinglant, sans délai, style "game over, try again" . Reste alors la bonne solution de contacter en direct, -tête à tête, téléphoniquement, par courrier papier,- le destinataire pour lui demander son adresse courriel, la recherche par nom sur Fesse de bouc étant tout ce qu'on veut, -y compris une chasse au n'importe quoi,- sauf un gain de temps pour trouver le sésame voulu . Vive les PTT ! oups! pardon : les P & T ! non : LA Poste .
Saluts à mon père et à l'un de mes enfants porteurs de nouvelles
« A Carlo Goldoni
25è septembre 1762 au château de Ferney
par Genève 1
J'ai hasardé, monsieur, une lettre que j'ai adressée à Paris 2, sans savoir si vous y étiez arrivé . Je hasarde encore celle-ci , sans savoir où vous demeurez . J'espère que votre nom suffira pour que ma lettre vous soit rendue . C'est seulement pour vous dire que j'ai reçu le paquet dont vous m'avez honoré, et que je manque de termes, soit en français, soit en italien pour vous dire à quel point je vous estime et je vous honore . Vous devez être excédé de compliments et d'empressement. Je ne veux pas joindre à la fatigue des plaisirs de Paris, celle d'une plus longue lettre .
Agréez les tendres sentiments du plus grand admirateur que vous avez dans le voisinage des Alpes .
Il povero ammalato non puote scrivere 3.
V. »
1Manuscrit autographe à partir de la phrase en italien .
2 Voir lettre du 28 août 1762 au même : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/07/24/avete-una-moglie-a-lato-vol-vir-che-siete-un-contade-perfett-5965700.html
3 Le pauvre malade ne peut écrire .
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