13/09/2019
il y a une maladie que vous ne guérirez jamais ; c'est la malice des hommes
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Messieurs les maris consolez-vous de la malice des femmes ...
« Au professeur Théodore Tronchin
à Genève
21 juillet [1764] 1
Mon cher Esculape il y a une maladie que vous ne guérirez jamais ; c'est la malice des hommes . On a imprimé je ne sais quelle traduction d'une pièce anglaise très peu orthodoxe sous mon nom et sous celui de Genève . Un certain parti que vous connaissez en a fait venir deux ou trois exemplaires pour soulever les esprits contre moi . Dès que j'en ai été averti j'ai dénoncé moi-même au Conseil cette impertinence calomnieuse . Je vous prie de le dire à vos amis afin que les ennemis soient confondus .
Vous avez beau dire que je me porte bien . Soyez très sûr que je me meurs de faiblesse, et peut-être de chagrin . On ne peut être gai quand on est affligé . Tout ce qu'on peut faire c'est de le cacher . Mais je ne cache rien . Je fais gloire surtout de ma tendre amitié pour vous 2.
Je vous supplie de m'éclairer d'un petit mot, chez M. Souchay . Les âmes ont besoin de vous comme les pauvres corps . »
1 L'édition Tronchin B. pense que la lettre se réfère à L'Ecossaise ; Delattre la replace en 1764 . La pièce dont il est question est manifestement Saül, d'où la date .
2 Arrivé ici en fin de page, V* ajoute t.s.v.p.
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