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19/09/2019

Autrefois, monsieur, on jugeait comme on pouvait, à présent on juge comme on veut

... et comme on doit !... dans le meilleur des cas .

 

 

« A Jean-Baptiste-Jacques Élie de Beaumont

26è juillet 1764

Autrefois, monsieur, on jugeait comme on pouvait, à présent on juge comme on veut . Il est plaisant qu’un homme ne soit pas le fils de son père . Il viendra peut-être un temps où il y aura des lois . Nous n'avons guère jusqu'ici que des recueils d'arrêts qui se contredisent . M. le prince de Conti a fait une belle action, mais il est triste qu'il l'ai faite tout seul . Vous allez en Angleterre 1, ce pays est digne d'être vu par vous . Si vous pouvez jamais venir à Ferney avec l'abbé Mignot, nous philosopherons ensemble . Il n'y a qu'un pas de Paris à Lyon, et c'est depuis Lyon chez moi le plus beau râclé 2 du monde . Je serais trop heureux d'entretenir un homme de votre mérite , vous n'avez pas assurément de clients qui vous soit plus attaché que moi . Mille très humbles respects à votre aimable moitié . »

1 Élie de Beaumont part en effet pour l'Angleterre le 12 septembre 1764 . Le journal de son voyage est publié par le vicomte Emmanuel-Henri de Grouchy sous le titre  « Voyages anciens, mœurs pittoresques . Un voyageur français en Angleterre en 1764. » Voir : https://data.bnf.fr/fr/12459455/emmanuel-henri_de_grouchy/

et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste-Jacques_%C3%89lie_de_Beaumont

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