08/04/2023
il n'y a plus moyen d'écrire pour écrire
... Sauf si on zappe, -pour le plus grand bien de sa santé-, l'usage des réseaux dits sociaux et leurs millions/milliards d'heures d'informations absolument inutiles et , en désespérante majorité, néfastes .
« A François de Chennevières
Le 18 auguste 1767
Mon cher et ancien ami, je ne vous écris que dans les occasions. Je suis si vieux et si malade qu'il n'y a plus moyen d'écrire pour écrire . Voici un mémoire que j'ai été forcé 1 de faire ; il s'agissait de l'honneur de la maison royale, de celui des lettres et de la vérité. Jugez de l'atrocité des calomnies! Je vous prie d'envoyer ma lettre et un mémoire à M. de La Touraille 2 , ma lettre pour lui est tout ouverte 3. Vous savez que messieurs des postes ne permettent guère qu'on adresse à ceux qui ont leurs ports francs des lettres cachetées 4, des paquets pour d'autres qu'eux. Il y a des entraves partout.
Je vous embrasse tendrement, maman Denis en fait autant. »
1 L'édition Besterman omet le mot forcé .
2 La copie Boissy d'Anglas porte par erreur Fournil .
3 Lettre inconnue .
4 Ces trois mots, rayés dans une copie ancienne, manquent dans toutes les éditions .
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.