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10/10/2024

donner pour mon compte cinquante francs à une pauvre femme

... On a ici l'un des nombreux exemples de générosité de ce Voltaire que de vieux poncifs présentent comme avare ; un livre de minutie domestique n'a d'ailleurs pas réussi à faire le tour de ses preuves de générosité . Qu'on se le dise une fois pour toutes .

 

 

« A Guillaume-Claude de Laleu Secrétaire

du roi, Notaire

rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie

à Paris

Je vous prie, monsieur, quoique vous n'ayez point peut-être d'argent à moi, d'avoir la bonté de donner pour mon compte cinquante francs, à une pauvre femme nommée Marie L’Écuyer, qui vous rendra ce billet . J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire.

A Ferney ce 7è avril 1769. 1»

1 Original signé. On lit au dos : « Payez pour moi à M. l'abbé du Plaquet, valeur reçue comptant de lui ce 16 avril 1769. / M. L'Ecuyer./ Pour acquit. / Du Plaquet. » Ce Du Plaquet a écrit à V* le 7 mars 1769 pour lui recommander Marie L'Ecuyer qui a été autrefois à son service quand il demeurait chez la marquise du Châtelet, faubourg Saint-honoré à Paris, avant son départ pour la Prusse . Le mari de cette femme est mort en prison, et elle a deux filles à sa charge .

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