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27/07/2009

En attendant j’applique mille baisers aux seins ronds, aux fesses enchanteresses

Mais que font les services municipaux ?

Comment osent-ils laisser courir un croulant s'écroulant ? Pourquoi ne lui-ont-il pas apporté la bonne parole, celle que tout établissement recevant du public doit afficher à son entrée avertissant des risques dus à la chaleur : deshydratation, malaises et tutti quanti ?

Nicolas, rassure-moi ! Tu vas bien ?

Oui, tu es sûr ? C'est vrai que tu n'es pas tombé de bien haut, il n'y a pas de talonnettes aux baskets !

 

Bon, oublions ce presque drame et saluons la célérité des secours .

Au fait, pendant que j'y pense, quel garde républicain est désigné pour faire le bouche-à-bouche si besoin ? Ah ! oui, le grand moustachu ! Plus envie de tomber dans les pommes maintenant Nicolas ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Volti est en passe de se faire prendre sa maitresse préférée ! Va-t-il craquer ? Non, il semble bien connaitre son "oiseau" et sa "prudence"...En tout cas, à cinquante quatre ans, il pête encore le feu ce Volti !

 

 

 

 

 

«  A Marie-Louise Denis

Rue du Bouloir à Paris.

 

 

           Ma chère enfant, j’ai bien de la peine à revenir malgré le plus austère régime. Passe encore si on n’était puni que de ses fautes, mais n’avoir rien à se reprocher et souffrir, questo e l’diavolo. Venons à votre affaire. Elle m’intéresse plus que ma santé. Faut-il que nous ne vivions pas ensemble et que je ne puisse vous tenir lieu de votre commandant de Lille ?[projet de mariage de Mme Denis] Je ferai, je vous le jure, un violent sacrifice quand il faudra contraindre mon cœur à vous laisser aller en Flandres. Je serai réduit à souhaiter que ce commandant là laisse bientôt une place vacante. Je ne me consolerai qu’en cas que son testament suive de près son contrat de mariage. Au reste je m’en rapporte sur la conclusion à votre prudence. Vous ne ferez rien sans être bien assurée d’un grand avantage. Eh ! bien, ma chère enfant, j’irai vous voir dans votre royaume. Mais votre transplantation sera-t-elle si prochaine ? Je me flatte que ma santé me permettra de venir vous voir bientôt à Paris. Vous serez la seule raison de mon voyage. Sémiramis en sera le prétexte en  cas qu’elle ait quelque succès. Le roi a la bonté de me donner une décoration qui coûtera quinze mille francs. Autant j’en suis flatté, autant je crains que cette distinction n’aiguise les dents de l’envie. Je crois qu’au moins la pièce sera bien jouée. Il faudra que vous en voyiez une répétition avec votre vieux commandant prétendant. Faites moi ce plaisir, chère enfant, et dites moi votre avis sur cette décoration, et sur le jeu des acteurs. Vous me parlez de ce petit ouvrage  que je vous ai lu en manuscrit. Savez-vous bien que Crébillon l’avait refusé à l’approbation comme un ouvrage dangereux ? Ce pauvre homme a perdu le peu de raison qu’il avait. Je crois que depuis M. Pallu, intendant de Lyon, l’a fait imprimer, et peut-être y en a-t-il à présent des exemplaires à Paris. Mais le monde est aussi tiède sur les panégyriques [Panégyrique de Louis XV] que Crébillon est déraisonnable, et probablement cette brochure n’étant pas annoncée n’aura pas grand cours. Tenons-nous en à Sémiramis et qu’elle réussisse. Je vous la recommande. Si elle est bien reçue à la première représentation, vous me verrez probablement à la quatrième. Je dois d’ailleurs remercier le roi. Mais je ne viendrai, que pour vous et se il povero stato della mia salute me lo permesse mi gittarai alle vostre genochia et baccarei tutte vostre Belta. In tanto io figo mile baccii alle tonde poppe, alle trasportrici natiche e tutta vostra persona che m’ha fatto tante volte rizzare e m’ha annegato in un fiume di delizie.[« et si le malheureux état de ma santé me le permet, je me jetterai à vos genoux et je baiserai toutes vos beautés. En attendant j’applique mille baisers aux seins ronds, aux fesses enchanteresses, à toute votre personne qui m’a si souvent fait bander et m’a plongé dans un fleuve de délices. »]

 

 

           V.

           A Commercy ce 27 juillet 1748. »

 

 

 

 

 

 

Advienne que pourra, j'ose vous rapporter les paroles du poême de Volti qui a inspiré le grand Georges deux siècles plus tard ;[lettre posthume à James, 27 juillet 1778] je vous laisse juges !

 

   

 

Quand j'pense à Marie-Louise

J'en oublie ma marquise

Exquise

Quand j'pense à la Geoffrin

J'ai encore faim

Quand j'pense à ma Pimpette

J'referme ma braguette

Et quand j'pense au grand Luc

Là je protège mon cul .

 

 

   

http://www.dailymotion.com/video/xkbwn_georges-brassens-f...

 

Commentaires

Ce n'est pas gentil de me déclencher des fous-rires pareils !!!!!

Écrit par : Lovevoltaire | 27/07/2009

Malheureusement le reste de la lettre s'est perdu dans un nuage ... Tant pis .

Surtout restez fidèle à Georges et à Volti, honneur de la langue françoise !

Écrit par : james | 28/07/2009

Les commentaires sont fermés.