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17/05/2025

Il est têtu, mais il a raison de l'être

... Volodymyr Zelensky , en particulier . Un tête à tête avec Poutine est demandé ; quel faux fuyant va trouver ce dernier ? Pour l'instant l'initiateur du carnage en Ukraine refuse tout cessez-le-feu , sale assassin par procuration : https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-voici-ce-sur-quoi-russes-et-ukrainiens-se-sont-accordes-en-turquie-269418d6-3291-11f0-b184-9fce0c190a12

 

 

 

« A Gabriel Cramer

[29 novembre 1769 ?] 1

Sirven a gagné son procès ; Il rentre dans ses biens à 240 livres près . Il est sorti de prison, et il veut en appeler au parlement . Il est têtu, mais il a raison de l'être .

Allons donc, que ces monts albanois viennent m'arracher une heure de mon temps, demain mercredi, à dîner, mais que monsieur Cramer y soit .

V. »

1 Original ; éd. Gagnebin . La lettre de Sirven à laquelle répond V*, datée du 18 novembre, annonçait que Sirven était mis « hors de cour » mais qu'il avait à payer 224 livres pour frais de « purgation de contumace » . Elle ne parvint à V* que le 28, ainsi que l'apprend une lettre de Wagnière à Marie-Anne Ramon et Jeanne Sirven, ce qui permet de penser qu'elle fut interceptée .

16/05/2025

le sérail est obligé d’apaiser les murmures par des mensonges : triste ressource ; la fraude est bientôt découverte, et alors l’indignation redouble...la vérité perce à travers la fumée du canon

... Triste mascarade en Turquie , le faux-fuyant est au goût du jour, Poutine et Trump restent des forts en gueule , fidèles du Grand-Yaka , préoccupés d'abord de se remplir les poches .

La colombe de la paix a du plomb dans l'aile : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/%C3%A9chec-des-...

 

 

 

«  À Catherine II, impératrice de Russie.

À Ferney, 28 novembre 1769

Madame, la lettre du 18 octobre 1, dont Votre Majesté impériale m’honore, me rajeunit tout d’un coup de seize ans ; de sorte que me voilà un jeune homme de soixante ans, tout propre à faire une campagne dans vos troupes contre Moustapha. J’avais été assez faible pour être alarmé des fausses nouvelles de quelques gazettes qui prétendaient que les Turcs étaient revenus à Chotin, qu’ils s’en étaient rendus maîtres, et qu’ils rentraient en Pologne. Vous ne sauriez croire de quel poids énorme la lettre de Votre Majesté m’a soulagé.

Par les derniers vaisseaux arrivés de Turquie à Marseille, on apprend que le nombre des mécontents augmente à Constantinople, et que le sérail est obligé d’apaiser les murmures par des mensonges : triste ressource ; la fraude est bientôt découverte, et alors l’indignation redouble. On a beau faire tirer le canon des Sept-Tours et de Tophana pour de prétendues victoires, la vérité perce à travers la fumée du canon, et vient effrayer Moustapha sur ses tapis de zibeline.

Je ne serais point étonné que ce tyran imbécile (qu’il me pardonne cette expression) ne fût détrôné dans quatre mois, quand votre flotte sera près des Dardanelles, et que son successeur ne demandât humblement la paix à Votre Majesté. Il ne m’appartient pas de lire dans l’avenir, encore moins même dans le présent ; mais je ne saurais m’imaginer que les Vénitiens ne profitent pas d’une si belle occasion. Il me semble que Votre Majesté prend Moustapha de tous les sens.

Quand une fois on a tiré l’épée, personne ne peut prévoir comment les choses finiront. Je ne suis point prophète, Dieu m’en garde ! mais il y a longtemps que j’ai dit 2 que si l’empire turc est jamais détruit, ce ne sera que par le vôtre. Je me flatte que Moustapha payera bien cher son amitié chrétienne pour le nonce du pape en Pologne. Tout ce que je sais bien certainement, c’est que, Dieu merci, Votre Majesté est couverte de gloire. Je ne suis plus indigné contre ceux qui l’ont contesté, car leur humiliation me fait trop de plaisir. Ce n’est pas sur les seuls Turcs que vous remportez la victoire, mais sur ceux qui osaient être jaloux de la fermeté et de la grandeur de votre âme, que j’ai toujours admirée.

Que Votre Majesté impériale daigne agréer mon remerciement, ma joie, mes vœux, mon enthousiasme pour votre personne, et mon profond respect. »

15/05/2025

Monsieur, il n’y a qu’une seule chose qui ait pu m’empêcher de répondre sur-le-champ à votre très aimable lettre

... "Je ne vous supporte pas, je ne peux pas vous blairer !" : réponse du berger à la bergère ( on connait trop la gueule de ces deux là ) : Trump vs Poutine ; bon  prétexte pour se défiler et laisser passer une occasion de cesser le feu en Ukraine . Qu'ils aillent au diable

 

 

« A János Fékété, comte de Galánta 1

À Ferney, le 27 novembre 1769

Monsieur, il n’y a qu’une seule chose qui ait pu m’empêcher de répondre sur-le-champ à votre très aimable lettre et à vos très jolis vers, c’est que j’ai été sur le point de mourir. Peut-être dois-je au plaisir que vous m’avez fait d’être encore en vie ; mais vous n’avez pas pu faire le miracle tout entier. Je suis si faible que je ne peux même entrer dans aucun détail sur les beautés de votre ouvrage. Je n’ai précisément que la force de vous remercier. Si je vis, je vous supplie de me conserver vos bontés ; et si je meurs, je vous demande votre souvenir.

Pardon d’une lettre si courte. Il faut tout pardonner à un vieillard qui n’en peut plus, et qui vous est très tendrement attaché. »

14/05/2025

La manie qu’on a aujourd’hui de le dénigrer me paraît bien étrange

... Mais que le président ne s'inquiète pas, nul président dans l'histoire de notre république n'a échappé à un étrillage en règle par l'opposition , ça fait partie du lot des élus , comme hier soir : https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/c-est-votre-%C3%A9chec-emmanuel-macron-s%C3%A9v%C3%A8rement-tacl%C3%A9-par-gilles-bouleau-d%C3%A8s-le-d%C3%A9but-de-son-interview-tf1-le-pr%C3%A9sident-lui-r%C3%A9pond-s%C3%A8chement/ar-AA1EIkzW?ocid=winp1taskbar&cvid=4509729392ad4e9e9f1b34fdcb25a346&ei=44

 

 

« À Louis-François-Armand du Plessis, duc de Richelieu

22 novembre 1769

Je n’ai pu encore, monseigneur, avoir les Souvenirs 1, mais j’ai l’honneur de vous envoyer un petit ouvrage 2 qui ne doit pas vous déplaire , car, après tout, vous avez servi sous Louis XIV, vous avez été blessé au siège de Fribourg ; il me semble qu’il vous aimait. La manie qu’on a aujourd’hui de le dénigrer me paraît bien étrange. Rien assurément ne me flatterait plus que de voir mes sentiments d’accord avec les vôtres.

On me mande que les Scythes viennent d’être représentés dans votre royaume de Bordeaux, avec un très grand succès. Quelque peu de cas que je fasse de ces bagatelles, je vous supplie toujours de vouloir bien ordonner que les comédiens de Paris me rendent la justice qu’ils me doivent : car, en effet, du temps de Louis XIV, ils ne manquaient point ainsi aux lois que les premiers gentilshommes de la chambre leur avaient données. Il est si désagréable d’être maltraité par eux, que vous me pardonnerez mes instances réitérées : je vous demande cette grâce au nom de mon ancien attachement et de vos bontés.

Agréez, monseigneur, mon très tendre respect. »

2 Journal de la cour de Louis XIV, depuis 1684 jusqu’à 1715, avec des notes intéressantes ; Amsterdam (Genève), 1770, in-8°. L’éditeur du volume et l’auteur des notes est Voltaire ; voir ces notes : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome28.djvu/259

13/05/2025

on souhaite qu’il ne soit point ennuyé

... ce fils qui a aidé son père à s'en aller, et aussi le médecin qui l'a soulagé : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-grand-temoin/temoignage-on-etait-vraiment-ensemble-comme-il-le-voulait-ce-fils-raconte-comment-il-a-aide-illegalement-son-pere-a-mourir_7228419.html

 

 

 

« À Pierre-Michel Hennin

21 novembre 1769

On a l’honneur de renvoyer à M. Hennin la très belle et très sage lettre du roi.

On lui envoie un paquet qu’on a reçu pour lui. On se doute de ce que c’est, et on souhaite qu’il ne soit point ennuyé. »

 

12/05/2025

les sollicitations sont très inutiles auprès de lui

... Valable pour Poutine, Netanyahou, Trump, Xi jin Pin , Erdogan, Rajnath Singh, Narendra Modi, Asif Ali Zardari, et tous les va-t-en-guerre qui pourrissent la planète et dont la liste s'allonge chaque jour .

 

 

« À Madame *** 1

Au château de Ferney, 19 novembre [1769]

Madame, il est vrai que si je n’avais cru que mes sentiments respectueux pour votre personne et ma sensibilité pour votre triste état, j’aurais écrit à M. l’avocat général du sénat de Chambéry ; mais, étant partie dans cette affaire, je n’ai pas osé prendre cette liberté. Il m’a paru qu’un étranger ne devait qu’attendre le jugement et s’y soumettre. D’ailleurs, tout ce qu’on m’a dit de M. l’avocat général me fait croire que les sollicitations sont très inutiles auprès de lui. Je sais qu’il est beaucoup mieux informé de votre affaire que je ne puis l’être. On m’assure de tous côtés qu’il est aussi bienfaisant qu’éclairé. Votre cruelle situation l’a sans doute attendri. Je vous conseille de faire comme moi, madame, d’attendre son rapport, et de vous conformer à ce qui sera décidé. Je ne puis croire que la grâce que le roi vous a faite vous devienne jamais inutile.

J’ai l’honneur d’être avec respect, madame, votre très humble et très obéissant serviteur . »

1 Éditeurs, de Cayrol et François.

11/05/2025

Je voudrais bien avoir des compliments à vous faire sur l’accomplissement des promesses qu’on vous a faites

... Cesser-le-feu en Ukraine ! on a promis de s'en occuper côté européen, mais c'est ne pas compter sur un Poutine qui fait trainer les négociations pour grignoter encore du terrain ; c'est vraiment un pourri quand il s'agit de faire couler le sang des autres :https://actu.orange.fr/monde/guerre-en-ukraine-vladimir-p...

 

 

 

« Au chevalier Jacques de Rochefort d'Ally

18 novembre 1769

Je suis devenu plus paresseux que jamais, monsieur, parce que je suis devenu plus faible et plus misérable. Il m’aurait été impossible de faire le voyage de Paris : je peux à peine faire celui de mon jardin. Mme Denis a rapporté une belle lunette, mais il faut avoir des yeux. On perd tout petit à petit, excepté les sentiments qui m’attachent à vous et à Mme de Rochefort.

Je voudrais bien avoir des compliments à vous faire sur l’accomplissement des promesses qu’on vous a faites. C’est là ce qui m’intéresse véritablement : car, en vérité, j’ai beaucoup d’indifférence pour tout le reste. J’espère que M. le duc de Choiseul fera les choses que vous désirez. C’est la plus belle âme que je connaisse ; il est généreux comme Aboul-Cassem, brillant comme le chevalier de Grammont, et travailleur comme M. de Louvois. Il aime à faire plaisir ; vous serez trop heureux d’être son obligé.

Je compte qu’au printemps vous serez un père de famille. Mme de Rochefort accouchera d’un brave philosophe ; il en faut de cette espèce.

Je voudrais bien vous envoyer une nouvelle édition d’une pièce 1 qui commence ainsi :

Je suis las de servir. Souffrirons-nous, mon frère,
Cet avilissement du grade militaire ?

mais je ne sais comment m’y prendre. Il est beaucoup plus aisé d’envoyer des lunettes que des livres.

L’oncle et la nièce disent tout ce qu’ils peuvent de plus tendre à M. et à Mme de Rochefort. »