Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/05/2010

nous devons tout à vos bontés en prose, en vers, en doubles croches

 

 

 


« A Jean-Baptiste-Nicolas de Lisle
capitaine de dragons, etc.

18è mai 1774

Vous assistez, Monsieur, à une pièce plus intriguée que toutes celles de Thomas Corneille. Personne ne rend  mieux compte que vous de ces pièces de théâtre. Voilà déjà une actrice [Mme du Barry, favorite de feu Louis XV] qui disparait au troisième acte, contre toutes les règles de la tragédie. Il est probable que les plus grands et les meilleurs acteurs reparaîtront bientôt. [Choiseul] Rien n’est plus juste ni plus souhaité du parterre et des loges. Quoique je sois très éloigné, je m’intéresse vivement à ce coup de théâtre.

Nous attendons du Gluck [le 13 mai, V* écrivait à de Lisle : « Vous avez la bonté de proposer des airs de Gluck pour l’éducation de la petite fille du grand Corneille (la fille de Mme Dupuits, qui était en réalité une petite cousine de Corneille)… La curiosité nous emporte jusqu‘à chercher du Gluck, et si cela est aussi bon que l‘ouverture du Déserteur, nous croirons entendre d‘excellente musique. »]; nous devons tout  à vos bontés en prose, en vers, en doubles croches. Si j’ai un moment de santé, je paierai à madame du Deffand le quartier courant. [lettre du 6 juin à Mme du Deffand : « Je vous dois un quartier, … il faut que je me hâte de vous le payer… »]

Je vous remercie du fond de mon cœur.

Le vieux malade V. »


Les commentaires sont fermés.