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29/02/2012

malgré tout ce que j'ai pu faire jusqu'à présent pour constater quelque chose

 

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« De M. d'HEMERY 1

inspecteur de police pour la librairie,

A M. BERRYER 2

25 juillet 1755.

J'ai l'honneur de vous rendre compte que, malgré tout ce que j'ai pu faire jusqu'à présent pour constater quelque chose au sujet de l'impression que le sieur Thieriot pourrait faire faire du poème de la Pucelle, de Vol- taire, je n'ai pu encore y parvenir. Il est certain cependant, monsieur, qu'il a cet ouvrage complet; mais il ne parait point présentement dans les sentiments de le faire imprimer, ce qui ne manquera pourtant pas d'arriver, soit par lui, soit par quelques autres, par la quantité de copies qu'il y a eu dans Paris, qui ne peuvent certainement venir que de l'auteur 1° parce que le libraire de Genève en a voulu vendre à Paris une copie pour l'imprimer , 2° parce que tous les amis ou les gens liés avec Voltaire en ont aussi des copies très-exactes, entre autres M. d'Argental, Mme de Graffigny, le sieur Thieriot, Mme Denis, Mlle la comtesse de La Marck, et M. le duc de La Vallière, qui n'aura sûrement pas manqué d'en donner une expédition à madame la marquise 3. »

3 De Pompadour .

 

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