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01/03/2012

trop heureux de vous procurer des plaisirs que je ne peux partager.

 

melon de lunéville.jpg

J'espère un jour goûter à un de ces melons que Volti a eu l'occasion de déguster, pour son plus grand plaisir je le crois .

 

 

 

« A M. François-Antoine DEVAUX 1

 

[juillet 1755]

Mon très-cher Panpan, votre souvenir ajoute un nouvel agrément à la douceur de ma retraite. Je vous prie de remercier de ma part la très-bonne compagnie que vous dites ne m'avoir pas oublié. Si j'étais d'une assez bonne santé pour voyager encore, je sens que je ferais bien volontiers un tour en Lorraine 2 mais je prendrais trop mal mon temps, lorsque vous en partez.
Je suis bien loin actuellement de songer à des comédies, mais faites-moi savoir le titre de la vôtre, j'écrirai un petit mot à l'aréopage, et je tâcherai de vous faire avoir votre entrée 3 trop heureux de vous procurer des plaisirs que je ne peux partager.
Je vous embrasse tendrement.

V. »

2 Pour les curieux gourmands : http://tomodori.com/forum/topic5835.html

3 Voir lettre du 18 septembre 1755 où V* se propose d'influer sur les Comédiens Français en faveur de Devaux : « si vous vous contenterez d'un billet aux comédiens, pour vous donner votre entrée. Il se peut faire qu'ils aient cette complaisance pour moi, et je risquerais volontiers ma requête pour vous obliger. Comme je leur ai donné quelques pièces gratis, et, en dernier lieu, des magots chinois, j'ai quelque droit de leur demander des faveurs, ... »

 

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