01/04/2012
vous qui parlez bien, et qui êtes jeune et gai
Chante, beau merle du château de Voltaire !
« A M. DEVAUX
Aux Délices, 18.[septembre 1755]
Je peux, mon cher Panpan, vous prêter quelque triste élégie, quelque épître chagrine, cela convient à un malade mais pour des comédies, faites-en, vous qui parlez bien, et qui êtes jeune et gai. Voyez si vous vous contenterez d'un billet aux comédiens, pour vous donner votre entrée 1. Il se peut faire qu'ils aient cette complaisance pour moi, et je risquerais volontiers ma requête pour vous obliger. Comme je leur ai donné quelques pièces gratis, et, en dernier lieu, des magots chinois, j'ai quelque droit de leur demander des faveurs, surtout quand ce sera pour un homme aussi aimable que vous.
Mille respects, je vous prie, à Mme de Boufflers, et à quiconque daigne se souvenir de moi à Lunéville.
V. »
1 Voir lettre de fin juillet : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/03/01/trop-heureux-de-vous-procurer-des-plaisirs-que-je-ne-peux-pa.html
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