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22/09/2012

On ne doit pas me reprocher du moins d'avoir tant écrit contre le fanatisme je n'en ai pas encore assez dit

 ... Et vous pouvez compter sur moi, modeste scribe/scribouillard, pour vous informer au jour le jour des pensées et actions de Voltaire contre le fanatisme .

 Et Fesses de bouc, le grand frère protecteur des petits n'enfants trop bien connu, par trouille s'est permis de bloquer la page  du Point pour épargner le pauvre lecteur heurté par la caricature de Mohammed issue de Charlie hebdo . On dit "merci à FdB !"

http://tempsreel.nouvelobs.com/vu-sur-le-web/20120920.OBS3104/caricature-de-mahomet-facebook-suspend-le-point.html

Me voici rassuré à tout jamais sur la sauvegarde du droit de penser de mes petits enfants ; aucune aventure sordide , aucune nouvelle sexuelle , aucune information pertinente ne peut les toucher : FESSES de BOUC LES PROTEGE !

 

fessebouc.jpg

 

 

« A madame de FONTAINE,

A PARIS.

A Monrion, 16 janvier [1757]

Ceci est pour ma nièce, ma compagne en maladies; pour mon neveu le juge et le prédicateur, pour mon petit-neveu, pour M. de Florian, que j'embrasse tous du meilleur de mon cœur. Nous sommes un peu malades, Mme Denis et moi, à Monrion.
Les bons Suisses me reprochent d'avoir trop loué une nation et un siècle qui produisent encore des Ravaillac. Je ne m'attendais pas que des querelles ridicules produiraient de tels monstres.
Je crois bien que Robert-François Damiens n'a point de complices; mais c'est un chien qui a gagné la rage avec les chiens de Saint-Médard; c'est un reste des convulsions. On ne doit pas me reprocher du moins d'avoir tant écrit contre le fanatisme je n'en ai pas encore assez dit. S'il y a quelque chose de nouveau, nous prions instamment M. de Florian, qui n'épargne pas ses peines, de se souvenir de nous.
Songez à votre santé, ma chère nièce; j'ai fait un fort beau présent 1 au grand Tronchin le guérisseur il en est très-content. Voici ce Testament 2 que vous demandez, ma chère enfant; je vous prie d'en donner copie sur-le-champ à M. d'Argental et à Thieriot. Ce nouveau Testament est meilleur que l'ancien qui court sous mon nom. »

1 Il lui a offert des flambeaux en décembre 1756 : le 22 décembre il écrit à Jean-Robert Tronchin : « Voici pour les payer deux petits billes de change, l'un de 3200 livres tournois 6, l'autre de 4028 livres tournois 16 . »

2 Voltaire désigne ainsi son poème de la Religion naturelle, dans la lettre à Thieriot du 12 avril 1757 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/06/21/quoique-j-y-aie-dit-tout-ce-que-je-pense-je-me-flatte-pourta.html

 

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