03/02/2013
Je suis tous les jours tenté de m'habiller
... Et , dois-je l'avouer, je cède à la tentation, comme des millions de mes concitoyens . Ma sympathie pour la nudité ne résiste pas à la lâcheté devant les rigueurs hivernales et les foudres de la justice . Mon rêve, comme celui de bien des gens, une île sous les tropiques, sans moustiques (sales bêtes ! suceurs de sang à l'égal des percepteurs ), et liberté , attendra le jackpot du loto .
« A Louise-Florence-Pétronille de Tardieu d'Esclavelles d'Epinay
[vers le 20 novembre 1757]
Madame, je suis malade et garde-malade . Ces deux belles fonctions n'empêchent pas que je sois rongé de remords de ne vous point faire ma cour . Je suis tous les jours tenté de m'habiller (ce que je n'ai fait qu'une fois pour vous depuis trois mois) et d'entreprendre le voyage de Genève .
Je ferai ce voyage pour vous , madame, dès que ma nièce sera mieux . Je vous demande des nouvelles de votre santé et je vous présente mes profonds respects .
Le Suisse V. »
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