08/03/2013
Mes compliments à toute votre famille et à votre frère l'arabe . Allah, illah, allah
... Yallah ! comme disait soeur Emmanuelle .
« A monsieur le ministre Jacob Vernes
chez monsieur son père à Genève
A Lausanne 3 janvier [1758]
Je suis prêt mon cher monsieur de rendre tous les services qui dépendront de moi au sujet de l’affaire dont vous me parlez et si on a quelque confiance en moi on ne s'en repentira pas . Deux choses sont préalablement nécessaires, c'est que vous soyez bien instruit de ce qu'on veut faire, et que je le sois aussi , afin que ni vous ni moi ne soyons exposés à une fausse démarche . Les voies de conciliation sont toujours les meilleures . Il y a des guerres dans lesquelles il est clair qu'il n’y a rien à gagner pour personne . Il est démontré qu'alors il faut la paix .
Cela n'est pas si bien démontré pour les puissances qui désolent aujourd'hui le monde . Si votre ode 1 est bonne comme je le crois ce sera le seul bien que cette affreuse guerre aura produit . Je vous prie de me l'envoyer . Je me flatte que j'aimerai votre ouvrage autant que j'aime son auteur . Si vous avez quelque nouvelle intéressante n'oubliez pas celui dont vous êtes l'ami et le prêtre
Le Vieux Suisse V.
Pax in terra hominibus bonae voluntatis 2 comme dit notre Vulgate .
Mes compliments à toute votre famille et à votre frère l'arabe 3. Allah, illah, allah. »
1 Vernes devait publier au troisième trimestre 1758 des Fragments d'une ode sur la guerre », dans le « Choix littéraire », périodique qu'il dirigeait . En fait ce poème est de Bordes .
3 Abauzit : voir lettre du 24 décembre 1757 à Vernes : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/02/25/vous-vous-plaignez-de-n-etre-pas-loues-comme-il-faut-que-vou.html
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