30/11/2013
Il faudra s'adresser au gros fiscal de l'empire pour vous faire indemniser
... Est ce que je peux conseiller à l'Etat français pour se faire rembourser les dégats causés par les cinglés en bonnets rouges (même pas de fabrication française d'ailleurs ) .
Mais bon, l'Union européenne a d'autres chats à fouetter et ces couillonnades gauloises retomberont sur l'ensemble des contribuables inévitablement . Point d'empereur à barbe fleurie à l'horizon, seulement quelques président et ministres encravatés pour tenter de nous faire croire aux jours meilleurs pour l'emploi .
Je retiens l'expression d'un reste de lucidité "La bataille de l'emploi n'est pas encore gagnée !", et j'ajoute que l'on va vers une victoire à la Pyrrhus . Les morts de faim, comptez-vous !
« A Cosimo Alessandro Collini
Aux Délices 1er novembre [1758]
J'ai écrit trois fois à l’Électeur palatin . Point de nouvelles . Il faudra s'adresser au gros fiscal de l'empire pour vous faire indemniser par ce gros coquin de Smith 1.
Je vous prie de vouloir bien passer chez Turckeim 2 et de lui dire que ses délais font mourir de faim 32 personnes que j'ai à nourrir chez moi .
Je vous embrasse de tout mon cœur, mon cher Collini .
V. »
1 Allusion à l'avanie de Francfort ; voir lettre du 19 juillet 1757 à Collini : page 237 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411355v/f240.image
et la lettre du 20 janvier 1759 au même : page 49 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6514333b/f31.image.r=collini%20colini
2 Jean de Turckheim, banquier de Voltaire à Strasbourg et un des banquiers du duc Charles-Eugène de Wurtemberg (ou Virtemberg comme l'écrit V*)
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