09/01/2014
Tant d’exils ont l'air d'une plaisanterie, mais ce qui n'est point plaisant c’est l'épuisement de la France
...On peut rire de l'exil doré d'un Johnny ou d'un Gégé, -artistes déglingués-.
On peut s'attrister de l'exil tout aussi volontaire (en quête d'ors) de Français de valeur, ce qu'on nomme parfois la fuite des cerveaux (ce qui ne peut arriver à Nabila, ni à Dieudonné, hélas !) .
Pauvre France, il n'y a pas que ton café qui fout le camp !
Mais n'ayons crainte, ces exilés volontaires de grande qualité sont un atout pour notre pays, qu'ils reviennent dans la mère patrie ou non . De toute manière, n'oublions pas que nous sommes aussi un pays d'accueil de diplômés étrangers, ce qui nous sauve dans bien des domaines, dont un qui touche tout le monde un jour ou l'autre, celui de la médecine .
Inspirez fort et dites 33 en roumain !
« A Jean-Robert Tronchin
23 décembre [1758]
Pardon des minuties mon cher monsieur, ayez la bonté de faire affranchir celle-ci .
Le cardinal de Bernis a de quoi se consoler 1, s’il digère et s'il est philosophe . Tant d’exils ont l'air d'une plaisanterie, mais ce qui n'est point plaisant c’est l'épuisement de la France . Je vous embrasse tendrement .
V. »
1 Après la défaite de Rossbach en novembre 1757, Bernis qui se voulait conciliateur dans le conflit reçut quinze jours plus tard une lettre de cachet du roi, lui enjoignant de se rendre sous deux jours dans sa résidence de Vic-sur-Aisne et de n’en plus sortir. C’était l’exil.
15:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.