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28/06/2016

Je ne sais si nous aurons la paix . Où sommes-nous réduits ? puisque nous la souhaitons, même honteuse .

... La paix -sociale- à tout prix ! un moment de honte sera préférable à tout atermoiement de la part de notre ex-partenaire so british , shame on you !

 https://www.youtube.com/watch?v=YEzQV75LDL0

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La mère sup' t'a vu v'nir! File en retenue avec le bonnet d'âne !

Et vive l'Islande ! et vive l'Ecosse !

 

 

 

« A Jean-Robert Tronchin Banquier

à Lyon

26 juillet [1761]

Vous avez actuellement à Lyon mon cher correspondant, le Genevois M. le duc de Villars, et je m'arrange pour lui laisser nos Délices 1. Au reste j'ai beaucoup de maisons et pas un sou ; et je ne présume pas que le nouveau lit de justice 2 et la dernière déconvenue de notre armée 3 fassent beaucoup rouler l'argent . Sauve qui peut encore une fois . Ayez donc la bonté mon cher monsieur de soulager ce bâtisseur de châteaux et d'églises, par un petit group de cent cinquante louis accompagné de quelques petits écus pour les ouvriers .

Je me trouve furieusement débiteur à Genève . Voici mon moment de crise . J'attends la balance de mes petits comptes pour voir de combien je suis ruiné . Mais monsieur que ce soit à votre loisir, j'attendrai volontiers votre commodité , d'autant plus que je pense qu'il y a quelques fonds qui ne vous sont pas encore rentrés .

Je ne sais si nous aurons la paix . Où sommes-nous réduits ? puisque nous la souhaitons, même honteuse .

Tous tant que nous sommes nous embrassons la tribu lyonnaise .

V.

Je crois que vous avez raison . Douze livres de cire d'Espagne sont beaucoup 4. Six sont fort honnêtes. »

3 Le 16 juillet 1761, bataille de Fillinghausen : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Villinghausen

 

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