09/06/2016
Pour ma guerre avec les prêtres, n'en soyez pas en peine
... Dit, de mauvaise foi un certain cardinal lyonnais entendu par un officier de police .
Ce à quoi on peut lui répondre que de guerre il n'en fit guère à ses prêtres pédophiles , on l'eut plutôt dit collabo en des temps de triste mémoire .
« A Jean-Robert Tronchin
Mon cher correspondant je ne vous envoie pas autant de papier que vous m'envoyez d'argent, mais prenons toujours ceci puisque Dieu nous l'envoie .
On se moque de nous avec la paix . Elle me paraît impossible dans le moment présent .
Pour ma guerre avec les prêtres, n'en soyez pas en peine ; et comptez que j'ai trouvé le secret d'être le maître chez moi, et de les empêcher de l'être .
Je remercie tendrement notre conseiller . Il parle toujours bien ; et pense de même . Il n'a qu'un défaut, c'est que je ne le vois pas souvent .
J'ai le malheur d'écrire tant de lettres malgré moi , que je suis obligé de vous demander douze livres de cire d'Espagne . Je voudrais n'écrire qu'à vous . Cette horrible correspondance consume le temps et l'esprit . Monsieur votre frère pourrait-il avoir la bonté de se charger de cette cire ?
Mille tendres compliments.
V.
1er juillet [1761] 1»
1 Date complètée par Tronchin .
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