17/01/2017
J'espère beaucoup des Russes
... Au point où l'on en est , seul l'espoir subsiste . La réalité est plus dure .
Et je suis toujours amusé par cet ami Voltaire qui, il y a peu, s'adaptant à son interlocuteur, disait franchement : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/01/04/g...
Cette attitude , de nos jours, est tout à fait le reflet de la politique des affaires étrangères, selon que l'on envisage les Russes comme des adversaires ou des clients potentiels .
Déclare Poutine à son peuple !
« A Cosimo Alessandro Collini, Secrétaire de
Son Altesse Sérénissime Électorale Mgr
l’Électeur Palatin
à Manheim
Aux Délices 20 janvier [1762] 1
Mon cher Collini, le paquet que j’ai adressé à Son Altesse Électorale était si gros que je n'ai pas osé y mettre un autre nom que le sien de peur que la poste refusât de s'en charger . Au reste cette pièce dont vous parlez n'est qu'une simple esquisse ; et je travaille à rendre l'ouvrage plus digne de lui .
Je suis bien vieux et bien cassé . Ma vue s'affaiblit, mes oreilles deviennent bien dures . Cependant je ne perds jamais de vue l'affaire de Francfort, et je ne désespère pas d'obtenir justice . J'espère beaucoup des Russes . Il faudra bien qu'à la fin les Smith et les Freitag connaissent qu'il y a une providence . J'aiderai un peu cette providence si j'ai la force de faire un voyage ; et comme on espère toujours, j'espère faire un voyage et vous embrasser dès que je serai quitte de mon Pierre Corneille.
Adio caro.
V. »
1 Collini a mentionné sur le manuscrit la date et un résumé de la lettre . Dans le second paragraphe, il a biffé les noms de l' « affaire de Francfort » et les a remplacés par Sch... et Fr...
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