Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/01/2018

La vieillesse et la jeunesse se réunissent dans les mêmes sentiments

... Il serait bon que ce soient des sentiments de joie . La grogne a assez fait de mal, tous âges confondus,  qu'elle disparaisse au plus tôt .

 

 

« Voltaire,

Pierre-Jacques-Claude Dupuits

et Marie-Françoise Corneille

à Béatrix de Choiseul-Stainville, duchesse de Gramont, et à

Etienne-François de Choiseul-Stainville, duc de Choiseul

Au château de Ferney, 15 février 1763

Madame et Monseigneur le Duc,

La lettre dont vous daignez m'honorer 1 fondra nos neiges et me rendra la vue . Nous sommes à vos pieds et à ceux de Monseigneur le duc de Choiseul, votre digne frère ; et quoique je sois de l'Académie, nous ne trouvons point de termes pour vous exprimer notre respectueuse reconnaissance . La vieillesse et la jeunesse se réunissent dans les mêmes sentiments . Nous sommes tous ici sous votre protection, nous nous regardons comme vos créatures, et nous sommes, avec le plus profond respect, Madame, vos très humbles et très obéissants serviteurs

Voltaire, Dupuits, Corneille. »

1 Lettre du 21 [11] février 1763 : « Je vous renvoie ci-jointe, monsieur , la requête que vous m'avez fait passer ; vous deviez être bien sûr qu'il y serait fait droit . Je l'ai communiquée à Mme de Gramont, qui vous prie instamment , ainsi que moi, de vous regarder autorisé par la présente à signer pour nous au contrat de Mlle Corneille, nous soumettant ma sœur et moi, dans le cas où cela serait jugé nécessaire, à passer acte par-devant notaires à la première réquisition qui nous en sera faite, portant que c'est avec grand plaisir et de notre propre mouvement que nous vous avons prié de signer en nos noms le contrat de Mlle Corneille , et de l'assurer du désir que nous avons, l'un et l'autre, de trouver des occasions de lui donner des marques plus essentielles de l'intérêt que nous prenons à son bonheur . Ma sœur m'a dit être entrée avec vous dans quelques détails relatifs à cet établissement ; j'ose croire qu'elle ne proposera rien qui puisse nuire aux vues que vous avez de procurer à Mlle Corneille tous les avantages dont son nom la rend susceptible. Vous connaissez les sentiments, etc. ». Cette lettre répond à la demande de V* du 25 janvier 1763 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/12/15/je-n-ai-pas-ose-mais-j-ose-vous-demander-si-je-peux-vous-sup-6008700.html

Les commentaires sont fermés.