11/09/2018
Il n'y a que les sots qui prétendent que les lettres et les affaires sont incompatibles
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« A Etienne-Noël Damilaville
13è septembre [1763]
J'abuse des bontés de mon cher frère, mais je sais qu'elles sont inépuisables . Il trouvera dans ce paquet un arrêt du Conseil qui a déjà jugé notre procès en notre faveur . Je l'accompagne d'une lettre que j'écris à M. Mariette ; je supplie mon cher frère de la lire , ce n'est pas un ouvrage bien philosophique, mais il est accoutumé à mêler les affaires aux belles-lettres . Il n'y a que les sots qui prétendent que les lettres et les affaires sont incompatibles . J’embrasse cordialement et philosophiquement mon frère .
Ecr l'inf . »
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