16/03/2019
C’est une matière un peu délicate que la discussion des privilèges d’une province
... Et les Français, rois de l'esprit de clocher depuis toujours (preuve s'il en faut : Bern et le succès des "plus beaux villages français" ) ne font rien pour faciliter la tâche des administrateurs , chacun se trouvant éternellement défavorisé et justement (?) mécontent . C'est bien connu, l'herbe est plus verte dans le pré du voisin !
Ô c'est bien vrai ça !
« A Simon-Augustin Irail 1
Au château de Ferney 24 février 1764
J’attendais, monsieur, pour vous remercier de votre livre 2, que je l’eusse reçu et lu . On ne me l’a remis que depuis trois jours. Il est heureusement arrivé par la diligence de Lyon à l’adresse de M. Camp, banquier .
J’étais impatient de m’instruire dans cet ouvrage. Je vois que vous y avez habilement développé des faits importants. Il était en effet essentiel d’approfondir les droits de la Bretagne.
C’est une matière un peu délicate que la discussion des privilèges d’une province. Vous avez rempli cet objet à la satisfaction de vos lecteurs. Les liseurs de brochures n’en sentiront peut-être pas tout le mérite , mais votre ouvrage intéressera toujours les vrais amateurs de l’histoire.
J’ai l’honneur d’être, avec toute l’estime qui vous est due, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.
V. »
1 Simon-Augustin Irail : voir : https://data.bnf.fr/fr/13013755/simon-augustin_irail/
2 Histoire de la réunion de la Bretagne à la France, 1764 : http://bibliotheque.idbe-bzh.org/data/cle_62/Histoire_de_la_rAunion_de_la_Bretagne_A_la_france_.pdf
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