16/08/2015
Les chemins sont de première nécessité ; il en coûte dix fois plus aux habitants de charrier dans un mauvais chemin que de le réparer . Mais vous savez qu'il faut les presser de faire leur propre bien
... C'est clair .
Mis en ligne le 16/11/2020 pour le 15/8/2015
« A Louis-Gaspard Fabry, maire et subdélégué
à Gex
[vers août 1760 ?]
J'ai sur-le-champ monsieur fait part aux syndics de Ferney de l'ordonnance du roi, des arrangements de MM. les syndics de la province et de vos ordres en conséquence . J'ai écrit le tout de ma main . Je l'ai signé . J'exige des syndics un reçu de vos ordres . Ces précautions prises, il faudra que les habitants travaillent pour leur propre avantage, ou ils seront en faute . J'en userai de même à Chambési et Prégny, et si vous le jugez à propos, quand vous aurez à donner des ordres aux environs, je me chargerai de les envoyer de votre part aux syndics des lieux . Les chemins sont de première nécessité ; il en coûte dix fois plus aux habitants de charrier dans un mauvais chemin que de le réparer . Mais vous savez qu'il faut les presser de faire leur propre bien .
J'ai écrit au sieur Mirani . Il a beaucoup d'entreprises, il sera peut-être long et cher . Il y a un nommé Vaillet à Saconnex qui entend très bien la conduite des eaux . Vous pourriez le prendre au défaut de Mirani si vous n'êtes content ni de sa diligence ni de son prix . De quelque manière que vous vous y preniez, vous serez le bienfaiteur de ce malheureux pays . Permettez-moi de joindre mon zèle au vôtre et de partager sensiblement les obligations qu'on vous a . J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments que je vous dois
monsieur
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire . »
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