04/12/2025
Grandes nouvelles sur notre petit pays ! Il changera , il florira, tout ira mieux qu'on ne croit
... Paroles de président ? Oui ? en France ? Oui . Alléluia les choux sont gras, comme disait ma grand-mère .
« A Henri Rieu
[1770?] 1
En vous remerciant mon cher corsaire .
Dieu vous soit donc en aide . Grandes nouvelles sur notre petit pays ! Il changera , il florira, tout ira mieux qu'on ne croit cher corsaire . »
1 Voir la note qui suit dans : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/Supp/Lettre_10315
Ce billet et toute la correspondance qui suit, jusqu’à la fin du Supplément, nous ont été communiqués par M. Alexandre Lombard, ancien banquier à Genève (voyez :https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1777/Lettre_9959_bis), et par M. le professeur Ch. Rieu, du British Museum. Nous conservons l’orthographe des originaux.
Henri Rieux ou Rieu (cette dernière orthographe est celle conservée par la famille), né à Paris en 1721, avait d’abord servi dans les troupes de la Compagnie hollandaise des Indes et s’était trouvé mêlé à diverses aventures maritimes sur des vaisseaux munis de lettres de marque. De là ce nom de « corsaire » qu’on lui donnait familièrement. Plus tard, Henri Rieu devint commandant des ilots de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, deux des petites Antilles. Sur la fin de ses jours, il se retira à Genève et vécut dans une grande intimité avec le cercle cultivé qui entourait le philosophe de Ferney. Il mourut en 1787.
M. Alexandre Lombard, dans un opuscule publié à Genève en 1873, et intitulé Isabeau Menet, prisonnière à la tour de Constance, 1735-1750, a imprimé une lettre intéressante du chevalier de Boufflers à cet Henri Rieu. Cette lettre pourrait être jointe utilement à celles que le chevalier écrivit à sa mère pendant son voyage en Suisse et son séjour à Ferney, et que M. Asse a données à la suite des Lettres de Mme de Graffigny, Paris, Charpentier, 1879. Nous la reproduisons ci-après.
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