31/03/2025
Je vous prie de vouloir bien m'accuser la réception de ce paquet
... Précision légale du juge qui vient de prononcer la sentence devant le banc vide de Marine Le Pen, enfin condamnée, elle qui , grâce à des millions mal acquis, a pu s'offrir avocats et sursis , ce que le sujet de base ne peut faire .
Hélas , elle va faire appel, le RN va encore banquer : https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-m...
Bardella brasse de l'air pour sauver sa patronne, visiblement il a la trouille de devenir calife à la place de la calife , l'exemple de Sarkozy avec l'argent libyen lui fait revenir sans doute en mémoire les fonds russes poutiniens pour le RN, mal vus .
« A Gaspard-Henri Schérer
A Ferney 16 septembre 1769 1
J'ai attendu, monsieur, une occasion de vous remercier de la bonté que vous avez de vous charger quelquefois de me faire parvenir mes lettres .
Je vous envoie pour 13 431 livres de lettres de change payables au mois prochain en vous priant de vouloir bien les joindre au reste aux conditions ordinaires .
J’ai l'honneur d'être bien véritablement,
monsieur,
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire.
Je vous prie de vouloir bien m'accuser la réception de ce paquet . »
1 Le manuscrit porte le reçu de la somme, daté du « 17 » , avec le détail des lettres de change.
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On a eu cette fois-ci une intention plus maligne
... Tel est le jugement de Trump justement -pour une fois - fâché contre Poutine et qui, ne connaissant que le langage du dollar, envisage des sanctions financières : https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-u...
Le nerf de la guerre est encore et toujours le fric !
« A Jean-Chrysostome Larcher, comte de La Touraille
Le livre 1 dont vous me parlez, monsieur, est évidemment de deux mains différentes. Tout ce qui précède l’attentat de Damiens m’a paru vrai, et écrit d’un style assez pur ; le reste est rempli de solécismes et de faussetés. L’auteur ne sait ce qu’il dit. Il prend le président de Bésigny pour le président de Nassigny 2. Il dit qu’on a donné des pensions à tous les juges de Damiens, et on n’en a donné qu’aux deux rapporteurs 3. Il se trompe grossièrement sur la prétendue union de M. d’Argenson et de M. de Machault 4.
Vous aimez les lettres, monsieur, et vous êtes assez heureux pour ignorer le brigandage qui règne dans la littérature. L’abbé Desfontaines fit autrefois une édition clandestine de La Henriade 5, dans laquelle il inséra des vers contre l’Académie, pour me brouiller avec elle, et pour m’empêcher d’être de son corps. On a eu cette fois-ci une intention plus maligne. Ces petits procédés, qui ne sont pas rares, n’ont pas peu contribué à me faire quitter la France, et à chercher la solitude. L’amitié dont vous m’honorez me console. Je vous prie de me la conserver ; j’en sens tout le prix. Je serais enchanté d’avoir l’honneur de vous voir ; mais il n’y a pas d’apparence que vous puissiez quitter les états de Bourgogne et la cour brillante de Mgr le prince de Condé 6 pour des montagnes couvertes de neige, et pour un vieux solitaire devenu aussi froid qu’elles.
V.
16è septembre 1769 à Ferney.»
1 Histoire du Parlement de Paris.
2 Voir la note 4 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome16.djvu/95
3 Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome16.djvu/109
4 Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome16.djvu/105
5 Sur cette édition, voir https://www.abebooks.com/first-edition/Ligue-Henry-Grand-Po%C3%ABme-Epique-Voltaire/32069925548/bd
6 Le prince de Condé est gouverneur de la Bourgogne .
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La raison et le véritable intérêt cherchent toujours des accommodements
... Notre monde n'est ni raisonnable ni intéressant, il est fou et intéressé, et frappe du poing partout en fuyant les accommodements prescrits par mon philosophe préféré .
« A Marie-Françoise de La Borde- Desmartres
rue Saint-Louis au Marais
à Paris
16è septembre 1769 à Ferney 1
Madame,
J’ai reçu les mémoires que vous avez bien voulu m’envoyer touchant votre procès 2. Je ne suis point avocat. J’ai soixante-seize ans bientôt ; je suis très malade ; je vais finir le procès que j’ai avec la nature ; je n’ai entendu parler du vôtre que très confusément. Je ne connais point du tout le Supplément aux Causes célèbres 3 dont vous me parlez : je vois par vos mémoires, les seuls que j’aie lus, que cette cause n’est point célèbre, mais qu’elle est fort triste. Je souhaite que la paix et l’union s’établissent dans votre famille : c’est là le plus grand des biens. Il vaut mieux prendre des arbitres que de plaider. La raison et le véritable intérêt cherchent toujours des accommodements . L’intérêt mal entendu et l’aigreur mettent les procédures à la place des procédés. Voilà, en général, toute la connaissance que j'ai du barreau.
Votre lettre, madame, me paraît remplie des meilleurs sentiments, et M. de La Borde, premier valet de chambre du roi, passe pour un homme aussi judicieux qu’aimable : vous semblez tous deux faits pour vous concilier, et c’est ce que votre lettre même me fait espérer.
J'ai l'honneur d'être avec respect,
madame
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire.
gentilhomme ordinaire
de la chambre du roi . »
1 Original signé, cachet « de Lyon » ; éd. Luchet incomplète ; Clogenson moins incomplète , non datée comme la précédente ; Mémoires secrets , 25 novembre 1769, additions ; qui date du 18 . La correspondante de V*, née Marie-Françoise Boutaudon , est la femme de Pierre-Joseph-François de La Borde-Desmartres, cousin de Jean-benjamin de La Borde .
Voir tome XXVIII, pages 81 et 77. : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome28.djvu/91
et https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome28.djvu/87
Grimm, dans sa Correspondance (tome VIII, page 389, édition Tourneux. Paris 1879), fait précéder cette lettre des réflexions suivantes :
« Le patriarche s’est mêlé, dans le courant de l’été dernier, d’un autre procès moins célèbre (que celui de Sirven), mais qui ne laissait pas d’être piquant, parce qu’il s’agissait encore de livrer à l’indignation publique un petit coquin de prêtre fourbe et fripon avec intrépidité. L’abbé Claustre ne retient pas les dépôts, mais il a de l’industrie pour les acquérir, et une vocation décidée au bien d’autrui. Le vieux La Borde, mort depuis peu, ancien fermier général fort protégé autrefois par Mme de Pompadour, dont il était parent, avait mis ce Claustre comme précepteur auprès de ses enfants, il en avait beaucoup. Un de ses fils, aujourd’hui premier valet de chambre du roi, a la malheureuse passion de composer de la musique, et la satisfait souvent a nos dépens. C’est de ce compositeur baroque que l’abbé Claustre a été l’instituteur. Le vieux La Borde avait en même temps dans sa maison un neveu à peu près imbécile : c’est sur ce neveu que ce Claustre spécule. Il se rappelle qu’il a en Auvergne une nièce qui avait alors trente-quatre ans sonnés, il pense qu’il est temps de songer à la marier ; il la fait venir à Paris, et, après s’être retiré de la maison de son bienfaiteur La Borde, il persuade au neveu imbécile qu’il ne saurait demeurer plus longtemps chez son oncle, dans la maison d’un fermier général, sans mettre son salut en danger ; en conséquence, il prend l’imbécile chez lui en pension : c’était la nièce qui avait soin du ménage. Bientôt après il lui fait épouser cette nièce, et quand cela est fait, il intente procès à la famille La Borde au nom de ce neveu, mais avec assez de modération pour ne lui demander qu’environ cent mille écus. M. de La Borde, premier valet de chambre du roi, a eu recours à la plume de l’avocat de l’humanité et des causes honnêtes. Il a mis ci-devant son opéra de Pandore en musique sans avoir pu le faire jouer, il lui a remis le soin de châtier un petit coquin de prêtre ingrat, hypocrite et voleur. Vous jugez aisément ce que ce procès est devenu sous la plume du vengeur de Ferney, qui l’a discuté dans un Supplément aux causes célèbres de trente pages.
« Claustre a cru devoir faire écrire sa nièce à M. de Voltaire pour se plaindre de cet écrit, et le patriarche, qui sait ce qui est dû aux dames, n’a pas manqué de lui répondre, comme vous allez voir. »
2 Le procès de La Borde contre le prêtre Claustre ; voir lettre du 16 avril 1768 à Chabanon : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/12/17/tous-les-honnetes-gens-seront-donc-pour-lui-et-quoi-qu-on-di-6476207.html
3Tel est le sous-titre du Procès de Claustre, brochure de V* : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome28.djvu/87
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30/03/2025
Il y a des temps où l’on ne peut répondre de soi
... Et c'est ainsi quand on se fait priver d'une heure de sommeil ! Où diable est-on et que fait-on entre 2 et 3H le 30 mars 2025 ? En compagnie du chat de Schrödinger, surement , selon mon alibi préféré .
Meaoooow !
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
16è septembre 1769
Je réponds, mon cher ange, à vos lettres du 4 et du 9. Vous devez actuellement avoir reçu, par M. Marin, la tragédie des Guèbres, avec les additions que le jeune auteur a faites.
Lekain a joué à Toulouse Tancrède, Zamore 1, et Hérode 2, avec le plus grand succès. La salle était remplie à deux heures. On dit la troupe fort bonne ; plusieurs amateurs ont fait une souscription assez considérable pour la composer. Cette troupe a donné Athalie avec la musique des chœurs, et on demande des chœurs pour toutes mes pièces. Les spectacles adoucissent les mœurs ; et, quand la philosophie s’y joint, la superstition est bientôt écrasée. Il s’est fait depuis dix ans, dans toute la jeunesse de Toulouse, un changement incroyable. Sirven s’en trouvera bien ; il verra que votre idée de venir se défendre lui-même était la meilleure ; mais plus il a tardé, plus il trouvera les esprits bien disposés. Vous voyez qu’à la longue les bons livres font quelque effet, et que ceux qui ont contribué à répandre la lumière n’ont pas entièrement perdu leur peine.
On me presse pour aller passer l’hiver à Toulouse. Il est vrai que je ne peux plus supporter les neiges qui m’ensevelissent pendant cinq mois de suite, au moins ; mais il se pourra bien faire que Mme Denis vienne affronter auprès de moi les horreurs de nos frimas 3, et celles de la solitude et de l’ennui, avec un pauvre vieillard qu’il est bien difficile de transplanter.
M. de Chimène m’a mandé que M. le maréchal de Richelieu avait mis Les Guèbres sur le répertoire de Fontainebleau ; je crois qu’il s’est trompé, car M. de Richelieu ne m’en parle pas. Il a assez de hauteur dans l’esprit pour faire cette démarche, et ce serait un grand coup. Les tribuns militaires vont au spectacle, et les prêtres de Pluton n’y vont point ; la raison gagnerait enfin sa cause, ce qui ne lui arrive pas souvent.
Je vois bien que je perdrai la mienne auprès de M. le duc d’Aumont 4. Il me sera impossible de refaire la scène d’Ève et du serpent, à moins que le diable lui-même 5 ne vienne m’inspirer. Je suis à présent aussi incapable de faire des vers d’opéra que de courir la poste à cheval. Il y a des temps où l’on ne 6 peut répondre de soi. Je prends mon parti sur Pandore ; ce spectacle aurait pu être une occasion qui m’aurait fait faire un petit voyage que je désire depuis longtemps, et que vous seul, mon cher ange, me faites désirer. Quand je dis vous seul, j’entends Mme d’Argental et vous ; mais, encore une fois, je ne suis pas heureux.
Adieu, mon très cher ange ; pardonnez à un pauvre malade si je ne vous écris pas plus au long.
V. »
1 Dans Alzire .
2 Dans Mariamne .
3 Sans que V*le sût, les résolutions de Mme Denis étaient prises . Elle écrit vers le 15 septembre à Hennin au reçu de la lettre de V* du 11 septembre : « Je vous demande en grâce monsieur de ne point parler du tout de ce que je vous ai mandé qu sujet de M. Durey . J'ai reçu une lettre hier très pressante du patron pour venir . Il me lande qu'il n'aura pas encore longtemps cet homme quoiqu’il m'en dise beaucoup de bien . Le voyage de Paris ferait au patron plus de mal que de bien, ce serait presque impossible . Je compte me mettre en route les premiers jours d'octobre, mais je vous prie de n'en rien dire à personne, je ne le mande pas même au patron . Je me démêlerai ensuite de l'homme en question comme je pourrai . Nous en raisonnerons . Ne doutez pas du plaisir que j'aurai de vous renouveler les sentiments avec lesquels j'ai l'honneur d'être monsieur votre très humble et très obéissante servante
Denis.
« Du secret je vous prie et recommandez-le à M. Dupuits. »
4 Voir lettre du 9 août 1769 à celui-ci : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/02/15/blame-qui-ne-pourra-retomber-que-sur-moi-6535528.html
5 L’Édition Kehl donne le diable en personne.
6 Le mot ne manque sur la copie Beaumarchais .
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29/03/2025
rien ne serait plus déplacé et plus préjudiciable
... Tel est le constat fait par les entreprises françaises après le diktat trumpien contre ce qu'il nomme "discrimination positive" : https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20250329-en-gu...
« A Gabriel Cramer
[vers le 15 septembre 1769] 1
Le vieux malade prie instamment monsieur Cramer de ne pas envoyer un seul exemplaire en France avant que M. le maréchal de Richelieu ait reçu les siens . Monsieur Cramer sent bien que rien ne serait plus déplacé et plus préjudiciable à son ami .
Le vieux malade se charge aussi d'envoyer un exemplaire à Mme Lobreau 2.
Monsieur Cramer peut en dépêcher tant qu'il voudra pour l'Allemagne . Mais il est averti de n'en pas laisser passer à Lausanne, car ils y seraient contrefaits sur-le-champ . Il est prié d'envoyer aussi quelques exemplaires du recueil. »
1 Original . Ed. Gagnebin qui place la lettre dans la première moitié de 1761 ; mais elle se réfère manifestement aux Guèbres ; et le recueil peut être celui des anciens évangiles .
2 Voir lettre du 6 septembre 1769 à Bordes : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/03/20/la-chose-est-delicate-mais-on-peut-la-tenter-6540491.html
17:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Il leur envoie son petit cuisinier
... Voir Top Chef !
« A François de Caire
et à
Marie-Elisabeth de Caire
14è septembre 1769 à Ferney
Le vieux solitaire malade est aux ordres de monsieur de Caire et de madame . Il leur envoie son petit cuisinier . Il leur présente ses respects, et il les supplie de vouloir bien présenter ce petit billet à M. de Bourcet . »
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28/03/2025
n’y a-t-il point quelque méprise ?
.... Est-ce vraiment vrai que nous serons appelés à préparer un "sac de survie" ? https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/shopping/sac-de-survi...
La France se contentera modestement de publier le "manuel de survie " qui fera de nous, comme en 14, une armée à qui ne manquera pas un bouton de guêtre . Quand on voit comment fonctionne notre premier ministre, -complètement jobré, bazu triste, comme dit ma grand-mère-, notre avenir est plus qu'inquiétant .
« A Augustin-Marie, marquis de Ximénès
13è septembre 1769 1
Vraiment, monsieur le marquis, vous auriez rendu un grand service à trois ou quatre cent mille hommes qui soupirent après la tolérance, si vous aviez engagé M. le maréchal de Richelieu à faire jouer Les Guèbres à Fontainebleau. Mais n’y a-t-il point quelque méprise ? N’a-t-on point pris Les Scythes pour Les Guèbres ? Le jeune auteur n’est pas à portée de se mêler de cette affaire. On m’a dit qu’il vivait dans la plus profonde retraite, loin du tripot de la Comédie, et loin de tous les autres tripots. Personne ne s’est chargé de solliciter les représentations des Guèbres, personne n’en a été prié ; vous êtes le seul qui en ayez parlé à M. le maréchal de Richelieu, et c’est à vous seul qu’on en aurait l’obligation si la chose réussissait.
On m’a mandé que l’auteur y a fait quelques additions. Je suis persuadé qu’il vous enverrait sa pièce avec ses changements, et qu’il serait infiniment sensible à vos bons offices.
Je ne vois pas pourquoi le premier gentilhomme de la chambre aurait besoin, à Fontainebleau, du lieutenant de police de Paris pour faire jouer une tragédie imprimée. Le roi n’est-il pas le maître chez lui, et l’empereur Gallien ne peut-il pas débiter devant lui les maximes les plus sages et les plus favorables aux hommes, sans l’approbation par écrit d’un censeur royal ?
Au reste, je doute fort que le magistrat de la police prenne sur lui d’approuver ouvertement cette pièce ; il est trop circonspect, et les ennemis de la raison sont trop acharnés. Si vous pouvez l’encourager et le déterminer, vous ferez une bien belle action, et en qualité de tolérant, je vous aurai la même obligation que les premiers chrétiens avaient à ceux qui faisaient cesser les persécutions.
Les derniers chapitres de l’Histoire dont vous me parlez ne peuvent pas sans doute être de la même main que les autres. Ils sont remplis de fautes grossières et de faussetés évidentes : les noms sont estropiés, les méprises sont absurdes 2. »
1 Original ; éd. Voltaire à Ferney qui change la date en 1er septembre [1767].
2 Fin de la seconde page , la fin de cette lettre manque.
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