20/03/2009
être aimé de vous, voilà la plus belle de toutes les places
Maintenant, je sais pourquoi Alain Delon parle de lui à la troisième personne, il a été surement contaminé par cet affreux écrivain dit François-Marie de Voltaire ! Pardonnons donc à AD. ce détachement qui peut sembler hautain pour le vulgum pecus dont je fait partie ! Ah ! Voltaire que de mal tu as fait ! Un jeune premier à qui tout souriait, bourré de talent , à n'en point douter, et qui tombe dans l'immodestie la plus sincère comme un vulgaire (vulgus, ou vil-gugusse, c'est vous qui choisissez ! )chef d'état bling-bling !!
Veuillez trouver ci-dessous les germes de l'agent contaminateur!
Mettez des lunettes et des gants, à lire avec précaution !!...
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d’Argental et à Jeanne –Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d’Argental
Voltaire sait d’hier la mort du président Bouhier [académicien mort le 17 mars], mais il oublie tous les présidents vivants et morts quand il voit M. et Mme d’Argental . On a parlé déjà à V. de la succession dans la partie de fumée [le siège à l’Académie] qu’avait à Paris ledit président commentateur . V. est malade, V. n’est guère en état de se donner du mouvement, V. grisonne et ne peut honnêtement frapper aux portes, quoiqu’il compte sur l’agrément du roi . Il remercie tendrement ses adorables anges . Il sera très flatté d’être désiré, mais il craindra toujours de faire des démarches [pour l’élection à l’Académie française, où il sera élu le 25 avril]. Mes divins anges ! être aimé de vous, voilà la plus belle de toutes les places.
V.
20 mars 1746. »
Pour les curieux , réf . Bouhier : http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://upload.wikim...
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