Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/08/2010

Voilà de bons citoyens dans ce siècle philosophe et calculateur!

Ce titre en pensant (ce jour où j'écris cette note, 17/8/2010) à ces foutus "gens du voyage" qui à Bordeaux font leur loi, eux aussi . Mais que fait la police ?

Que tous ceux qui se font fait verbaliser pour défaut de disque bleu, stationnement mordant sur un passage clouté, dépassement de temps au parc-mètre, enfin toutes ces infractions qui mettent la nation et la sécurité des citoyens en péril, que tous ceux-là , -dont je fait partie-, se mettent à entraver la circulation . je vous fiche mon billet que ça se finira avec un mot d'amour tarifé de l'administration.

Y'a pas de justice, le quidam isolé reçoit des baffes (symboliques ) et paye , les emmerdeurs unis sont reçus par les autorités . Je mets au défi les gendarmes d'honorer cette foule de parebrises de "papillons" mérités. Non seulement ils ne paient rien pour leur nuisances, mais en plus il faut les subventionner .

Vu à la télé ! Oui, je vous ai vus, profiteurs de bas étage .

Si j'ai bien compris, un motif de refus de terrain d'accueil est la proximité d'une aire de déchetterie , c'est vrai, j'ai connu mieux comme environnement . Cependant, je dois vous signaler qu'à chaque passage de SDF de luxe de votre sorte, les déchetteries locales se voient garnies discrètement d'un monceau de déchets à l'extérieur de leur clotures . Flemme, je m'en-foutisme, imbécilité, je vous laisse le choix de vos motifs .

Messieurs et mesdames je ne vous salue point !

 

 

 

 

 

« A Marc-Pierre de Voyer,comte d'Argenson


Aux Délices, 20 août [1755]

 

Il m'est impossible, Monseigneur, de vous envoyer votre contreseing. Celui qui en a si indignement abusé est à Marseille. C'est un intrigant fort dangereux. Ce Grasset [i] m'a montré des contreseings chancelier et Berryer avec les vôtres. Il écrit souvent à M. Berryer, qui est fort poli, car il signe un grand votre très humble à ce valet de libraire. On dit qu'il fait imprimer des horreurs à Marseille. J'oubliais de vous dire qu'il est réfugié, et qu'il est de moitié avec un capucin défroqué, auteur du Testament politique du cardinal Albéroni [ii]. Ce capucin , appelé ici Maubert, est à Genève avec des Anglais, et outrage impunément, dans ses livres, le roi , le ministère et la nation. Voilà de bons citoyens dans ce siècle philosophe et calculateur!


Le prince de Wurtemberg avait auprès de lui un philosophe de cette espèce, qu'il me vantait fort, et qu'il mettrait au-dessus de Platon : ce sage a fini par lui voler sa vaisselle d'argent [iii].


Je ne vis plus qu'avec des Chinois. Mme Denis, du fond de La Tartarie, vous présente ses respects, et moi les miens. Je vous serai bien tendrement attaché tant que je vivrai.


V. »


i Grasset, arrêté à Genève, avec qui V* a eu des démélés à propos de La Pucelle : cf. lettre du 28 jullet à d'Argental.

ii V* écrit que Grasset a dit tenir de Maubert de Gouvest la feuille de La Pucelle litigieuse.

iii Ce qu'écrit à peu près le prince à V* le 2 mai.Il parle d'Hancarville, protégé de la comtesse de Bentinck ; cf. lettre du 11 octobre 1752.

Les commentaires sont fermés.